Le gouvernement de la république démocratique du Congo vient de lever la mesure suspendant les activités d’exploitation forestière dans l’ex-Katanga, a annoncé un communiqué émis par le ministère de l’environnement et développement durable.
Prise le 03 mai 2017 par le gouvernement de la RDC via son ministère de l’environnement et développement durable, la décision de suspendre l’exploitation dans cette partie du pays, avait pour antécédent, l’intensification des activités forestières dans cette partie du pays, caractérisées par l’exploitation illégale et le commerce illicite de cératines espèces comme le bois rouge Padouk (Pterocarpus tinctorus).
Dans ce communiqué signé le 21 août 2017, le ministre de l’environnement Amy AMBATOBE, déclare qu’une enquête menée par son ministère, sous l’impulsion du Premier ministre a permis d’identifier les failles et de prendre des dispositions correctives à même de prévenir et d’anticiper des pratiques jadis décriées.
C’est à l’issue de cette enquête qui a duré 4 mois que le ministre a décidé de levée cette suspension.
Pour rendre effective cette mesure, une délégation des experts du ministère de l’environnement et du développement durable, séjourne sur place dans le Haut-Katanga, pour procéder officiellement à ladite levée et annoncer les mesures spécifiques à l’exploitation, et la commercialisation du bois rouge, dont l’obtention d’un certificat spécial tenant lieu de permis des délivré par le Ministre National ayant en charge l’environnement et le développement durable.
Il appelle donc les acteurs impliqués dans ces activité au strict respect de la loi n°011/2002 du 29 août 2002 portant Code forestier, ainsi que des mesures d’application. Cet aspect de choses sera vérifié pour la libération des bois saisis et entreposés, poursuit Amy AMBATOBE.
Le Ministre en appel à l’administration forestière, et autres services du ministère de l’environnement chargés du contrôle et vérification interne, de veiller au respect des lois et règlements en vigueur en RDC pour garantir une exploitation durable de cette ressource.
Thierry-Paul KALONJI