« Nous sommes en train de faire le suivi. Jusque-là rien n’indique qu’il y aura éruption puisque le Nyiragongo est dans son processus normal. Il n’y a pas d’éruption imminentes. Pour parler d’éruption, il faut réunir beaucoup de paramètres. Quand on observe le site qui nous a alarmé, la température est en train de baisser », a dit Célestin Kasereka.
Pour palper du doigt les réalités sur place, une délégation interministérielle a été dépêchée le 11 janvier 2022 à Goma. A l’issue d’une réunion avec les autorités provinciales ainsi que les responsables de l’OVG, le chef de ladite délégation, le ministre d’Etat, Ministre du Budget Aimé Boji a appelé la population au calme.
Il a précisé que toutes les dispositions ont été prises afin d’éviter la surprise comme lors de la dernière éruption.
A en croire le président de la société civile de Goma, John Banyene, cette visite du gouvernement central est très capitale dans la mesure où il doit prendre des mesures idoines pour anticiper les choses.
« Le volcan Nyiragongo est un danger pour toute la ville de Goma et ses environs. Quand nous sommes en alerte, c’est normal que le gouvernement se déplace afin de se faire déjà une idée sur ce qu’il faudra faire en cas d’éruption. Elaborer le plan de contingence, tout planifier car on doit anticiper les choses. Gouverner c’est prévoir, dit-on ». A-t- il expliqué.
Pour rappel, c’est le 31 décembre 2021 que l’OVG avait annoncé avoir enregistré une intense activité du volcan Nyiragongo dans son cratère. La dernière éruption du mois de mai de la même année, avait causé trente-deux morts.
Sarah Mangaza