Ce projet consistera en la construction des infrastructures liées à la centrale hydroélectrique, et d’une ligne de transport. L’objectif principal de cette étude présentée à l’ACE est d’évaluer quels seront les impacts qu’induisent les modifications liées à ce projet et de déterminer si ces impacts sont acceptables du point de vue environnemental et social. Selon l’enquête sur terrain, il n’existe pas des cibles sensibles à l’environnement comme les agglomérations, les réserves naturelles ou parcs dans la zone du projet.
« Cette étude d’impact environnemental précède la mise en place du projet pour essayer de faire un état de lieu environnemental de la zone et savoir par rapport à l’ouvrage qui va être construit quels seront les impacts sur l’environnement, et lorsqu’on parle de ces impacts nous voyons les impacts sur l’eau, l’air, le sol et sur l’homme », a expliqué Philémon Ntala Mbote, directeur Générale du Bureau d’étude « le Carnet ».
Pour l’ACE, il s’agit d’un des ouvrages les plus importants en termes de puissance déjà enregistré à cet établissement public. Voilà pourquoi l’Agence a requis la conformité à la réglementation à tel enseigne que de l’étude présentée ce jour, soit validée à l’interne tout comme à l’externe en faisant participer les services et structures concernés, a renseigné Steve Lemba, directeur d’instruction et évaluation à l’ACE.
« C’est vraiment un grand projet qui pourrait générer tant bien des ressources en termes d’énergies, de travail et d’amélioration des conditions de vie. Comme tout projet, il ne sera pas sans impact sur l’environnement. Il est bon de pouvoir considérer que quand bien même qu’il y aurait des impacts négatifs, il est aussi prévu une série des mesures de sauvegarde qui se rangent de l’évitement jusqu’aux solutions de contournement. Pour ce cas précis il est prévu justement de pouvoir enclencher ce qu’on appelle une procédure de réinstallation parce que y aura des zones affectées qui vont justement aussi causer un peu des affectations au niveau de la population riveraine et qu’il faille recenser tout cela », a-t-il explicité.
Selon les résultats préliminaires de cette étude, ce projet va remonter le niveau industriel du pays en termes d’emplois qui seront créés localement, les bénéfices en termes d’impôts et de taxes mais aussi un développement d’industries connexes pour résoudre la difficulté de fourniture électrique non seulement pour le Kongo central, mais aussi pour les autres provinces.
Notons par ailleurs que l’Agence congolaise de l’Environnement va analyser en profondeur cette étude d’impact avant de procéder à sa validation. En suite se suivra les étapes de sensibilisation des communautés et celles d’investissement.
Deborah Batusue