« La symbolique c’était d’essayer à la fois de diffuser les résultats technico-économiques de nos activités sur l’agroforesterie. Nous avons voulu également aller vers cette tendance actuelle de mobilisation, d’implication des entités privées, des investisseurs privés pour s’orienter sur cet agroforesterie qui selon nous est un modèle rentable et durable en termes d’agriculture en lien avec la lutte contre les changements climatiques. Nous voulons non seulement viser des communautés paysannes des base mais aussi des organisations de manière large pourquoi pas aller vers les concessionnaires privés pour qu’ils emboîtent les pas de cet agriculture en faveur de la préservation environnementale », a rapporté Pierre Clinquart, Chef de projet d’agroforesterie de la Fondation Hans Seidel.
Aujourd’hui, le projet Mampu, Ntsio et Gungu sont des modèles aboutis et réussis de l’agroforesterie, ils sont aujourd’hui un modèle de développement durable. Les expériences couronnées de succès ont permis à la Fondation Hans Seidel de lancer par la suite de nouveaux programmes d’accompagnement des populations de base en zone rurale en valorisant l’agroforesterie avec l’Acacia. Un programme qui participe au maintien et à la restauration du couvert forestier du pays. A en croire les organisateurs, la fondation entend faire encore plus dans le cadre du projet MUTI IDWINI : des arbres pour protéger nos terres, financé par l’union européenne.
« il y’a eu une vingtaine d’années d’accompagnement des communautés paysannes de base pour la mise en place de sites agroforestier et agricoles sur lesquels on associe des plantations d’arbres comme les acacias avec les cultures vivrières traditionnellement », a renseigné Pierre Clinquart, Chef de projet d’agroforesterie de la Fondation Hans Seidel.
Les actions menées par la FHS en RDC se concentrent également sur la formation d’une classe moyenne et l’approvisionnement de la capitale en denrées alimentaires, l’appui aux acteurs de la société civile ; la Formation en agriculture (agroforesterie), la prévention des conflits, la lutte contre la pauvreté et la sécurisation foncière. Plusieurs familles d’agriculteurs regroupées en communautés villageoises dans différents secteurs du pays ont directement été impliquées dans le Projet.
La plupart de ces communautés bénéficient d’un accompagnement quotidien tant dans les domaines techniques de l’agriculture et de l’agroforesterie, que dans les questions structurelles. Cette fondation attend par son apport diminuer la pauvreté dans le chef des populations urbaines et rurales par l’augmentation de l’offre sur les marchés de vivriers et de bois énergie.
Albert MUANDA