« Ces actions en vertu de la section 212(a)(3)(C) de la Loi sur l’immigration et la nationalité (INA), qui cible les trafiquants d’espèces sauvages et de bois qui sont soupçonnés d’être, ou ont été, complices ou impliqués dans le trafic d’espèces sauvages, d’espèces sauvages pièces ou produits », indique le communiqué.
Le Département d’Etat estime que le trafic d’espèces sauvages est un crime transnational grave qui menace la sécurité nationale, la prospérité économique, l’état de droit, les efforts de conservation de longue date et la santé humaine par la propagation de maladies zoonotiques.
« La RDC est une plaque tournante majeure pour le trafic de la faune et des produits de la faune qui se déplacent d’Afrique vers l’Asie et le Moyen-Orient. Cela comprend de grandes quantités d’écailles d’ivoire et de pangolin, ainsi que de la corne de rhinocéros et des animaux vivants en voie de disparition tels que les chimpanzés, les gorilles et les perroquets gris d’Afrique », renseigne ce communiqué.
Notons que les noms de ces trafiquants congolais sanctionnés n’ont pas été dévoilés. La politique de restriction des visas est conçue par les USA pour perturber davantage les mouvements et les activités des organisations criminelles transnationales impliquées dans le trafic d’espèces sauvages et de bois en rendant plus difficile la contrebande d’espèces sauvages et de bois illégaux.
« Nous envoyons un message clair selon lequel les trafiquants d’animaux sauvages et de bois ne sont pas les bienvenus aux États-Unis. Les États-Unis se sont engagés à travailler avec les autorités gouvernementales de la RDC et l’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN) pour perturber les réseaux de trafic et lutter contre le trafic d’espèces sauvages à l’échelle mondiale », conclut ce communiqué.
Alfredo Prince NTUMBA