De nombreuses espèces emblématiques et endémiques vivent ici, notamment le gorille des plaines de l’Est, également connu sous le nom de gorille de Grauer, qui est en danger critique d’extinction. En raison des déplacements de population humaine lors du génocide rwandais, de la première et de la seconde guerre du Congo de 1996 à 2003 suivies d’années d’instabilité civile, l’augmentation de la population humaine dans la région ayant engendré une perte d’habitats et une augmentation de la pression de chasse, le parc a été inscrit en 1997 sur la liste du patrimoine mondial “en péril”. On estimait alors que le gorille de Grauer était passé d’une population évaluée à 16 900 individus au milieu des années 1990 à seulement 3 800 individus en 2016. En fait, la situation semble légèrement meilleure : selon une estimation récente de la population, il subsisterait quelques 6 800 gorilles de Grauer. Le fait que cette estimation ait été revue à la hausse ne devrait cependant rien changer au statut de danger critique d’extinction de cette sous-espèce. Assurer la survie de ces gorilles est l’un des défis majeurs du travail complexe qu’accomplissent chaque jour les éco-gardes de l’ICCN.
Bakongo Lushombo Antoine (Ecoguard)
Ce que j’aime, c’est protéger mes gorilles comme il faut. J’aime protéger mes gorilles comme il faut. Parce que s’ils n’existaient pas, il n’y aurait pas de travail. Pas de travail. Si les choses peuvent s’améliorer ici, c’est grâce à ces gorilles.
Juvénal Munganga (Visitors Delegate and Tourist Guide)
Les gorilles que nous avons au Kahuzi-Biega, comme c’est une (sous-) espèce totalement endémique, il y a beaucoup de monde qui ont cette envie de venir voir cette espèce et cela nous a donné vraiment la valeur d’être en contact avec le monde extérieur.
Jean Paul Kamuteba (Ecoguard)
Parfois un gorille s’énerve car il n’est pas encore habitué à la présence humaine, mais avec le temps il se fait à nous.
Vous pouvez suivre ce film en francais ici https://youtu.be/aSeZClAuxcM en Anglais ici https://youtu.be/l__lPNbNqUc
Ce film et l’article photo ont été réalisés avec le soutien du Rainforest Journalism Fund à travers le Pulitzer Center.
Réalisé par : Cintia Garai & Robert Carrubba