« Ce que nous avons réussi à faire, c’est montrer les intersectionalités qui existent entre l’énergie et le réchauffement climatique. Ça n’a pas toujours été très clair, parce que la plupart de gens ne voyaient cette question que sous l’angle de la cuisson propre. Aujourd’hui on peut confirmer qu’il y a un lien entre le développement durable et l’électrification », a-t-elle renseigné.
A l’en croire, sans développement durable, le monde plongerait dans une déforestation sauvage, dont les conséquences seraient désastreuses. Pris séparément, les défis de l’adaptation et la résilience climatique face à l’énergie restent d’actualité au regard des enjeux de l’heure.
« Le monde est en train de se développer très rapidement, et cela demande une grande consommation en énergie. Les énergies traditionnelles avec lesquelles le monde s’est développé sont des énergies non renouvelables. Les énergies comme l’hydroélectricité, les solaires, les éoliennes et la biomasse, viennent aujourd’hui au-devant de la scène comme des énergies vertes. Et qui peuvent être consommées en grande quantité sans tuer la planète. Et le défi était de faire comprendre cela aux industriels », a-t-elle précisé.
La transition énergétique nécessite un investissement colossal. Chose qui bloque encore ce changement dont la planète a besoin pour maintenir la température en deçà de 1,5°. Les pays comme la RDC qui présente un potentiel électrique énorme, se présentent aujourd’hui comme une alternative susceptible d’aider à inverser la tendance haussière de la température terrestre.
« La RDC c’est 100.000 MW de l’hydroélectricité, 70.000 MW de solaires. C’est ça les solutions que nous sommes venus présenter ici à Glasgow », a-t-elle déclaré.
Notons par ailleurs que lors de la COP26 à Glasgow, la République démocratique du Congo a été présentée comme pays solution avec ses massifs forestiers les premiers en Afrique centrale, ses minerais stratégiques et son potentiel électrique.
Alfredo prince NTUMBA