Il s’agit des solutions naturelles proposées aux communautés pour préserver les forêts, la biodiversité et lutter contre les effets néfastes du changement climatique.
« Au niveau de la RDC, c’est la foresterie communautaire dont le processus peut donner des solutions purement naturelles aux enjeux climatiques », a indiqué Balise Mudodosi, coordonnateur de l’APEM.
A l’en croire, il y’a une nécessité d’appropriation et de soutien politique du processus de la foresterie communautaire par les décideurs afin de permettre aux communautés de tirer profit de la sécurisation de leurs forêts tout en les préservant.
« Nous voulons avoir des actions concrètes et des politiques claires par rapport à ces processus », a-t-il plaidé.
Si pour la RDC, la foresterie communautaire est un succès incontestable, du côté du Congo Brazzaville, c’est le projet « Suivi des forêts en temps réel » dont les résultats à mi-parcours a été présenté à la COMIFAC.
« Ce sont les communautés elles-mêmes qui font la surveillance de leurs forêts, pour pouvoir éviter que l’on tombe dans la situation où l’on décime les forêts. Pour cela, on utilise une technologie qui facilite la surveillance et le lancement des alertes », a précisé Lilian Barros, coordonnateur de CJJ (Comptoir Juridique Junior).
Notons que la rencontre de Glasgow a été une opportunité pour les différents bénéficiaires des financements de la Rainforest Foundation Uk de partager entre eux des expériences menées sur le terrain dans les différents bassins forestiers du monde, à savoir, le Bassin du Congo, le bassin de l’Amazonie et celui de l’Indonésie.
Depuis Glasgow, Alfredo Prince NTUMBA