« Nous devons maintenir l’objectif de 1,5 degré Celsius. Cela nécessite une plus grande ambition en matière d’atténuation et une action concrète immédiate pour réduire les émissions mondiales de 45 % d’ici 2030. Les pays du G20 ont une responsabilité particulière puisqu’ils représentent environ 80 % des émissions », a-t-il indiqué.
Antonio Guterres a au cours de son discours d’ouverture rappeler la nécessité d’agir pour limiter la déforestation et investir dans la Net-Zero Asset Owners Alliance. « Les forêts amazoniennes émettent aujourd’hui beaucoup de carbone qu’elles en absorbent. La science est claire et nous savons ce que nous devons faire pour limiter à moins de 2 ° la température de la terre. Nous voulons un engagement et une élévation des ambitions de tous les pays pour faire de Glasgow un succès. Nous voulons qu’à la fin de cette COP que chaque pays revoie ses politiques climatiques », a-t-il exhorté.
A l’en croire, investir dans une économie nette zéro et résiliente au changement climatique créera ses propres boucles de rétroaction des cercles vertueux de croissance, d’emplois et d’opportunités durables.
« L’armée d’action climatique – dirigée par des jeunes – est imparable. Ils sont plus gros. Ils sont plus bruyants. Et, je vous assure, ils ne vont pas disparaître. Je suis avec eux », a-t- précisé.
Il a par ailleurs invité les pays développés à mener l’effort, car leur contribution est essentielle pour une réduction efficace des émissions. « Nous avons besoin d’une ambition maximale – de tous les pays sur tous les fronts – pour faire de Glasgow un succès. J’exhorte les pays développés et les économies émergentes à former des coalitions pour créer les conditions financières et technologiques permettant d’accélérer la décarbonisation de l’économie ainsi que la sortie du charbon », a-t-il plaidé.
Notons par ailleurs que près de 120 leaders mondiaux ont fait le déplacement de Glasgow. Dans le lot on peut bien identifier le français Emmanuel Macron, le congolais Félix Tshisekedi et tant d’autres chefs d’Etat et des gouvernements. Mais les plus grands absents de cette 26ème conférence des parties sur le Climat restent le chinois Xi Jinping , le russe Vladimir Poutine et le turques Recep Tayyip Erdogan.
Depuis Glasgow, Alfredo Prince NTUMBA