Fournir à ces élus du peuple, des informations sur les enjeux actuels en lien avec le changement climatique, la gestion durable des ressources naturelles et la protection des droits des communautés locales et peuples autochtones tel a été l’objectif poursuivi lors de cette rencontre.
« Nous voulons travailler avec les députés nationaux pour nous rassurer que lorsqu’ils écriront les lois, que les questions qui touchent à la sécurisation des droits des communautés locales et peuples autochtones ne soient pas oubliées », a renseigné Patrick Kipalu, directeur, programme Afrique l’Initiative des droits et ressources.
Pour les organisateurs, la RDC risque de manquer des objectifs critiques en matière de climat et de développement si elle ne garantit pas les droits fonciers des communautés locales et des peuples autochtones.
« Le pays s’est lancé dans plusieurs réformes sectorielles dont l’Aménagement du Territoire, la réforme foncière, la réforme forestière et la réforme agricole. Ces réformes seront une occasion pour le pays de produire des politiques et des lois sectorielles pour essayer de revisiter aussi certaines lois afin de garantir les droits fonciers et forestiers des communautés locales », a insisté Issa Lingbelu, membre de la société civile environnementale.
S’appropriant de ces questions, ces représentants du peuple attendent d’organiser des consultations pour en savoir plus et statuer sur les opinions de leurs partisans. « Si nous appliquons les lois que nous avons, si nous suivons les propositions des experts, nous arriverons certainement à améliorer les conditions de vie des communautés locales et des peuples autochtones. Nous avons appris l’existence des ressources naturelles dans les parcs nationaux mais également que les communautés locales et peuples autochtones ne bénéficient que de 10% de ces ressources. En tant qu’élus du peuple, nous devons changer cette donne », a déclaré Martin Fayulu, président de l’ECIDE.
Au sortir de cette rencontre, quelques recommandations ont été formulées à l’endroit des décideurs notamment, la prise des mesures conservatoires en attendant la finalisation des réformes de l’AT et foncier.
L’organisation de cette activité cadre avec le projet « Mobiliser les acteurs et parties prenantes pour la prise en compte des droits des communautés locales et peuples Autochtones dans la réforme de l’aménagement du territoire financé par Right Resources Initiative (RRI).
Nelphie MIE