Pour Paul Sabatine, directeur de la mission USAID/RDC, le lancement de la Gorilla Coffee Alliance est une étape cruciale pour le partenariat du gouvernement américain avec le peuple congolais. Ce lancement représente le fruit de plus d’une décennie d’investissement de l’USAID aux côtés des agriculteurs congolais pour re-planter des caféiers dans une région déchirée par les conflits.
« Je suis heureux de co-investir aux côtés de Nespresso et d’OFI dans la revitalisation du secteur du café en RDC, notamment en raison de notre volonté commune de promouvoir des moyens de subsistance durables en protégeant les espèces sauvages et les ressources naturelles du Congo », a-t-il indiqué.
Le but de la Gorilla Coffee Alliance est de relever ce défi en aidant les familles locales à trouver des méthodes respectueuses de l’environnement pour gagner leur vie, en améliorant l’accès aux services de santé essentiels et en travaillant avec les institutions communautaires pour qu’elles deviennent des défenseurs de la conservation du parc national.
« L’Alliance améliorera la productivité totale des exploitations agricoles pour soutenir les revenus des agriculteurs et protéger à long terme l’état des sols, la biodiversité et la fonction écologique vitale de l’une des plus grandes forêts du monde », précise le communiqué.
Notons par ailleurs que le parc national de Kahuzi-Biega est un site du patrimoine mondial de l’UNESCO et l’un des rares habitats restants des gorilles des plaines de l’Est ou gorilles de Grauer, dont on estime le nombre à 6 800. Mais les troubles politiques, la croissance démographique et l’absence d’opportunités économiques durables dans la région ont mis le parc national et les espèces sauvages qui s’y abritent en danger du fait de l’exploitation forestière illégale, du braconnage et de l’exploitation minière.
La Rédaction