COP 15 -Biodiversité : Au nom de l’Afrique, la RDC dresse les remarques d’ouverture au Sommet de Kunming

Dans le développement de la déclaration faite ce lundi matin, le point focal de la Convention sur la Diversité Biologique (CDB) a d’abord démontré qu’il a été prouvé scientifiquement que l’actuelle pandémie à Covid-19, qui continue à faire des ravages à travers le monde entier, a été sous toutes ses formes associées à la relation négative entre les êtres humains et la faune sauvage. « L’humanité se trouve à la croisée des chemins : nous devons prendre une décision pour sauver la planète et toutes les formes de vie ou alors laisser les systèmes naturels s’effondrer avec nous. Nous sommes dans une situation d’urgence, une maison en feu qui nécessite des actions urgentes et accélérée », a alerté Mike Ipanga.

Et de poursuivre, « La plupart, sinon la totalité, des défis environnementaux auxquels nous sommes confrontés sont d’origine anthropique et il est de notre responsabilité, en tant qu’êtres humains, de stopper et d’inverser les dommages et de sauver la planète pour les générations actuelles et futures ».

Le Cadre mondial pour la biodiversité post 2020 constitue l’opportunité de réaffirmer notre engagement collectif à stopper et inverser la perte de la biodiversité et à développer une approche holistique, collaborative et coordonnée pour faire face, non seulement à la perte de biodiversité mais également au changement climatique. Un cadre mondial pour la biodiversité post 2020 plus robuste, ambitieux, réaliste et réalisable, doté des moyens de mise en œuvre adéquats et prévisibles, devrait être l’objectif ultime si nous voulons mettre la biodiversité sur la voie du changement d’ici 2030 et réaliser la vision 2050 de vivre en harmonie avec la nature.

L’expert congolais de la biodiversité, parlant au nom des pays africains a aussi relevé l’engagement de l’Afrique bien que confrontée à des défis économiques, environnementaux et sociaux divers, elle demeure engagée à contribuer significativement à la résolution à tous les défis environnementaux.

Pour preuve, a-t-il fait remarquer, « les Etats africains sont tous parties à divers accords multilatéraux relatifs à la biodiversité tels que la Convention sur la diversité biologique, la CITES, la Convention de Ramsar sur les zones humides, la convention sur la lutte contre la désertification, la CMS et la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques. »

Le continent africain selon l’expert, est engagé à mettre tous ces accords en œuvre, et il pense qu’il est légitime de féliciter l’Afrique pour les réalisations suivantes :

– Dans la base des données mondiale sur les aires protégées (WDPA), certains pays africains ont atteint une couverture des aires protégées terrestres de plus de 30 % ;

– L’Afrique abrite 419 des 2.430 sites Ramsar, soit plus de 43% des zones humides d’importance internationale qui peuvent être comptabilisées en tant qu’autres mesures efficaces de conservation ;

– En ce qui concerne la restauration des terres et des écosystèmes, Il est important de noter que cela constitue une des priorités pour l’Afrique.

A en croire un document contenant cette déclaration parvenue à la rédaction d’Environews RDC, l’Afrique s’engage à la mise en œuvre complète et efficace du Cadre mondial de la biodiversité post 2020 qui sera adopté en tant que paquet avec des moyens de mise en œuvre adéquats et prévisible, y compris une mobilisation adéquate des ressources, des synergies, des moyens de suivi et d’évaluation efficaces, ainsi qu’à travers l’engagement des toutes les parties.

L’expert congolais a bouclé la déclaration par un appel du continent dont il était le porte-parole à cette occasion, « l’Afrique appelle également à la finalisation des discussions autour de l’utilisation des informations sur les séquençages numériques et de la manière dont les bénéfices tirés de cette utilisation seront partagés », a conclu Mike Ipanga.

Cette rencontre se déroule en format hybride en ligne et en présentiel avec un nombre restreint des participants sur place à Kunming en chine, elle sera complétée par la deuxième partie de la COP15/CDB au d’avril 2022 toujours dans la même ville chinoise.

Mulopwe Kalonji R.

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