En RDC, certains auteurs s’inspirent également de la biodiversité pour édifier la population sur des questions d’ordre environnementales afin de trouver des mécanismes susceptibles de promouvoir ce secteur vital. C’est le cas de Patrick Bakwa, un poète et expert consultant en environnement qui a su trouver l’équilibre entre les lettres et la nature.
“La RDC est un pays de méga biodiversité. En tant qu’un écrivain, nous pensons qu’au delà de la question climatique, il y a aussi la science qui s’invite justement dans le cadre de la biodiversité pour interpeller les autorités et les citoyens congolais sur le devenir de notre biodiversité” a-t-il affirmé.
À en croire ce poète, le monde a besoin de la recherche et d’un partage des connaissances interdisciplinaires pour aborder ces questions sociétales et planétaires pour chercher de moyen à trouver le mécanisme pour sauver notre environnement.
“La biodiversité Congolaise est très menacée par beaucoup de maux dont la spoliation de nos différents parcs. Elle est fragilisée par la criminalité faunique, par les activités anthropiques. Puisque nous détruisons la nature, nous nous détruisons. Car, notre vie en dépend ” a-t-il ajouté.
Si la crise contemporaine de la biodiversité soulève de nombreux défis scientifiques et techniques, ceux-ci ne doivent pas masquer des enjeux plus fondamentaux quant à la place des humains dans la nature et leurs responsabilités à son endroit.
La Journée internationale de la bibliodiversité lancée en 2010 par des éditeurs indépendants d’Amérique latine, célèbre chaque 21 septembre dans des pays du monde entier cette « diversité culturelle appliquée au monde du livre. En écho à la biodiversité, elle fait référence à une nécessaire diversité des productions éditoriales mises à la disposition des lecteurs ».
Notons par ailleurs que l’invention du terme « bibliodiversité » est attribuée à un groupe d’éditeurs chiliens qui, à l’occasion de la création du collectif Editores independientes de Chile (Éditeurs indépendants du Chili) dans les années 1990, ont parlé pour la première fois de la notion de « bibliodiversidad ».
Silas MUNGINDA