« Nous sommes venus pour lancer la mise en place de mécanisme de gestion des conflits et des plaintes. Cet atelier vise la mise en œuvre des comités villageois, comité de la zone de santé et le comité provincial de gestion des conflits causés auprès des peuples autochtones », a indiqué Espoir Tshakoma, expert à l’ENRD Institute.
Les zones ciblées dans ce programme sont les zones de santé d’Inongo et de Mpendjwa où l’on retrouve les peuples autochtones pygmées. Ces peuples autochtones se rapprocheront du programme de développement du système sanitaire qui est un grand programme du gouvernement qui vise l’amélioration de la santé maternelle et infantile car les peuples autochtones vivent dans des conditions sanitaires très précaires d’où, ces processus les rapprocheront du projet PDSS pour leur permettre d’améliorer leurs conditions sanitaires.
« Plusieurs activités sont prévues pour accompagner ce processus. C’est notamment la sensibilisation, le renforcement des capacités et l’appui aux relais communautaires afin que ces derniers puissent rapprocher les peuples autochtones du système sanitaire du PDSS », a précisé Monsieur Tshakoma.
Il souhaite par ailleurs que les différents cadres mis en place soient véritablement opérationnels. « Nous comptons sur la dynamique et la participation de tous les acteurs à la mise en œuvre de ces activités afin qu’ensemble nous soyons en mesure d’amener les peuples autochtones à bénéficier des actions de ce programme », a-t-il martelé.
Le représentant du gouverneur intérimaire de la province du Maï-Ndombe, le juge Willy Nseliki Bile, a pris un engagement ferme d’accompagner ce processus afin que cela soit une réussite totale, pour l’amélioration de la qualité des soins de santé de ces administrés, surtout les peuples autochtones pygmées.
Rappelons que l’ERND poursuit des objectifs, entre autres, mener un plaidoyer pour une justice sociale et distributive des richesses nationales, promouvoir les droits économiques, sociaux et culturels etc.
Blaise Mabala à Inongo