Pour ces organisation, au cours des dernières décennies, plusieurs programmes ayant consommé des millions de dollars n’ont pas réussi à réformer le secteur forêt/environnement, qui reste embourbé dans le clientélisme politique, les mauvaises pratiques sociales et des avantages négligeables pour les communautés locales ou les caisses de l’État.
« Persévérer dans l’idée désormais démystifiée selon laquelle l’exploitation « sélective » peut sauver les forêts tropicales est une dangereuse folie. Il est clair que l’ouverture des forêts tropicales intactes, parmi les dernières au monde, à une plus grande exploitation forestière serait un désastre absolu pour le climat, la biodiversité et les communautés forestières », peut-on lire dans cette lettre.
Selon l’esprit de cette lettre, la signature par CAFI d’une nouvelle Lettre d’intention 2021-2030, devra être conditionnée par, l’achèvement de la revue légale de tous les titres d’exploitation forestière existants en RDC, un processus clairement défini d’aménagement du territoire, multisectoriel et participatif, l’élaboration d’une feuille de route participative pour la définition d’une politique forestière complète et la révision du Code forestier, et enfin, le soutien accru aux forêts communautaires comme outil principal de gestion forestière et l’adoption et mise en œuvre de la loi sur les droits des peuples autochtones pygmées, avec une attention particulière à la sécurisation des droits fondamentaux des peuples autochtones pygmées sur leurs terres et ressources.
Alfredo Prince NTUMBA