Environnement : Pollution des rivières Tshikapa et Kasaï, Bazaiba n’a pas convaincu les députés nationaux

A en croire nos confrères de Netic-news, Eve Bazaiba n’a pas su convaincre les élus du peuple que le retard de la réaction du gouvernement congolais face à cette pollution qui a décimée la biodiversité aquatique, mettant en péril les vies humaines de populations dépendantes de ces rivières.

« Les élus nationaux sont restés sur leur soif. À la place d’une action urgente du gouvernement en faveur des victimes des provinces touchées, Eve Bazaïba s’est plutôt contentée d’ exposer une rhétorique sur le fonctionnement de son ministère. Ce qui inquiète les députés nationaux qui lui ont fait part de cette déception, séance tenante », indique ce média en ligne.

Selon une source au sein de cette commission, Eve Bazaiba a sollicité des députés, un temps pour lui permettre de se rendre sur le lieu et se rendre réellement compte de cette situation, avant de revenir avec des éléments de réponse aux députés.

« Bien dommage que le gouvernement prenne à la légère cette situation. Et pourtant, ce sont les vies humaines qui sont en danger. Il ne revient pas aux députés de montrer à la Vice premier ministre, comment faire son travail. C’est bien triste », a indiqué cette source jointe au téléphone par la rédaction.  

Un point de vue partagé par Guy Mafuta, l’élu de Tshikapa qui se dit inquiet de l’insouciance du gouvernement face à cette catastrophe, 25 jours après le déversement des déchets toxiques venant d’une entreprise en l’Angola.

« Aucun scientifique, aucun expert n’est descendu sur terrain pour ne serait-ce que faire un prélèvement. Nous pensons que comme elle effectue le déplacement, ça va s’accélérer pour que la population se sente aussi concernée par l’action du gouvernement », a-t-il déclaré.

Notons par ailleurs que l’entreprise angolaise Sociedade Mineira de Catoca reconnaît la faille dans l’exploitation de ses déchets qui sont à la base de la pollution des rivières Tshikapa et Kasaï.

Selon un communiqué de cette entreprise consulté par nos collègues de Reuters, « Catoca a déclaré que des résidus se seraient répandus dans la rivière Lova le 27 juillet à la suite d’une rupture d’un déversoir pour le barrage de déchets miniers ».

Pour les scientifiques congolais, il faut évaluer les dégâts causés par cette faille et que des mécanismes de réparation soient mis en place pour indemniser les victimes.

Alfredo Prince NTUMBA

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