« Initialement c’était huit millions qui étaient affectés. Je ne dirais pas que ce peu, mais les attentes sont énormes, avec les 2.345 400 Km2 de notre pays. Que le fonds qui étaient jusque-là bloqués parce qu’il fallait évaluer, comme l’évaluation a pris fin, que l’on puisse débloquer pour continuer le processus de la réforme qui est extrêmement important le développement de notre pays », a-t-il plaidé.
Les financements de la réforme de l’aménagement du territoire ont été gelés en janvier dernier pour des raisons d’évaluation. Cette situation a été consécutive notamment aux différentes dénonciations de la société civile environnementale sur l’opacité de ce processus et son manque d’inclusivité.
« L’aménagement du territoire est un secteur qui bénéficie du fonds CAFI. Ce financement a permis que nous puissions avoir la politique nationale d’aménagement du territoire, le projet de loi sur l’aménagement du territoire qui déjà au niveau du parlement et de jeter les jalons pour doter le pays d’un schéma national d’aménagement du territoire. Il reste l’élaboration du guide méthodologique pour schémas locaux », a-t-il informé.
Notons par ailleurs que le processus d’aménagement du territoire a été lancé en RDC en 2015. A l’issue de ce processus, le pays devra se doter des outils importants d’arbitrage et de gestion spéciale de son territoire.
Alfredo Prince NTUMBA
