Olivier Mushiete promet de travailler d’arrache-pied avec les agents et cadre de l’ICCN pour apporter des améliorations dans la gestion de la biodiversité in situ et ex situ dans les différents sites de cette institution étatique
« Le travail de l’ICCN c’est la protection des aires protégées. Les agents qui sont impliqués tous les jours dans ce difficile travail sont nos ecogardes qui appartiennent évidemment au CorPPN, et j’ai le plaisir d’avoir avec moi les deux principaux dirigeants. Nous avons dans nos dossiers les projets importants des capacités et le renforcement des équipements de ces jeunes gens qui travaillent sur le terrain au jour le jour », a-t-il indiqué.
Et d’ajouter, « Nous allons aussi faire un travail de rajeunissement des agents et cadres. Ce sont les dossiers sur lesquels nous allons nous atteler immédiatement ».
Il promet également d’avoir un œil ouvert sur la situation des droits de l’Homme, afin que les évènements qui ont été à la base de discorde entre les communautés locales dans et autour des aires protégées et l’ICCN ne puisse se reproduire. Par ailleurs, il entend impliquer davantage les communautés dans le travail de conservation pour une action efficace.
« La bonne manière d’assurer la protection de nos aires protégées c’est de travailler très fort sur la coopération avec les communautés locales. J’en profite pour dire un mot sur deux sujets qui me tiennent à cœur. C’est de mettre en place un dispositif de gestion participative de nos aires protégées. L’autre aspect de chose c’est la protection des droits de l’Homme, notamment dans les parcs de l’Est de la République. Cette question est liée à plusieurs facteurs sur lesquels nous allons travailler », a-t-il précisé.
En attendant la réponse au recours gracieux de Cosma Wilungula, l’ancien DG de l’ICCN à la vice-premier ministre de l’Environnement, Olivier Mushiete devra encore occuper un bureau de circonstance aménagé pour lui par quelques agents et cadres de l’ICCN.
Alfredo Prince NTUMBA