Energie : Félix Tshisekedi inaugure un projet pilote d’électrification rurale à Kinshasa

Dans son intervention, le Gouverneur de la Ville province de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka a loué cette initiative en précisant que ce projet a été mis en place dans le souci d’améliorer les conditions de vie du peuple congolais. Quarante-deux quartiers de la commune de la N’sele, bénéficieront de ce projet.

« L’éclairage diminue l’insécurité et donne la possibilité aux commerçants de mener à bien leurs activités. La lumière est très importante dans la mesure où elle met fin aux activités des malfaiteurs en général et de kulunas en particulier » a-t-il poursuivi.

Pour sa part, le Président et Fondateur de l’entreprise Solektra, Samba Batili a, au cours de son intervention, informé que ce projet existe depuis plus de dix ans et a aidé à électrifier plus de douze pays d’Afrique.

« En Afrique, plus de mille huit cent localités ont été électrifiées pour un coût total de plus de six cent millions de dollars. C’est avec un grand plaisir que nous participerons à ce programme en RDC pour électrifier les zones rurales dans les prochains jours », a-t-il rassuré.

Cette activité inaugure la capitalisation du Fonds Mwinda avec une contribution symbolique de l’ordre de dix milliards de francs congolais, correspondants à cinq millions de dollars américains, don du chef de l’Etat. Le portefeuille énergétique de ce projet test vise à fournir 1.689,4 kWc au profit de près de 12.491 ménages couvrant 42 villages et 110,2 Km d’éclairage public.

« Nous avons encaissé cette somme et remercions le Chef de l’Etat. Cette somme visait à inciter d’autres contributions de la part de nos autres partenaires. Pour y arriver, il a fallu définir au préalable le plan d’électrification et ensuite mettre en place un système de la gestion de ce fonds », a-t-il déclaré « C’est depuis mi-juillet qu’une phase pilote qui cible trois mille ménages a été mise en place réparti sur six villages. Les résultats seront disponibles à partir de la fin du mois d’août ».

Selon le DG de l’ANSER, le volet éclairage public ne correspond pas à ce jour au mécanisme de fonctionnement du fonds Mwinda. Il a fallu imaginer un autre modèle économique pour prendre en charge ce segment important de l’électrification.

« Avec la société Solektra, nous avons trouvé ce modèle. Il nous a permis de fabriquer des poteaux en quarante-cinq jours, avec l’aide des jeunes du quartier Mikondo qui ont été formés pour cette fin », a-t-il ajouté.

Grâce au Fonds Mwinda, plusieurs ménages dans les milieux ruraux et périurbains seront électrifiés. Il donnera également de l’emploi aux jeunes.

Sarah MANGAZA                                                                                       

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