Pour sa part, le Coordonnateur du projet, Inoussa Njumboket a précisé que l’impact réel de ce projet est de diminuer la déforestation et sa particularité est que toutes les parties prenantes y ont été impliquées dès le départ et elles sont associées dans les échanges au fur et à mesure que les choses évoluent.
« Ce projet va beaucoup plus se focaliser sur les provinces mais avec un maillot qui devra assurer le plaidoyer au niveau central. Il supportera l’administration forestière à travers le cadre de concertation qui est le Conseil consultatif national des forêts afin de pouvoir mettre fin aux insuffisances et assainir le milieu forestier » a-t-il dit.
Grâce aux activités du projet, l’application de la loi sera concrètement appuyée et renforcée en matière de lutte contre l’exploitation forestière illégale et le commerce associé. Les capacités des communautés locales et/ou peuples autochtones, des administrations forestières provinciales de l’Equateur et Mai-Ndombe seront renforcées dans l’identification, la participation au processus de dénonciation des activités criminelles auprès des autorités compétentes dans les concessions forestières industrielles cibles et les forêts environnantes, voire la transmission de plaintes officielles contre d’éventuels opérateurs dans l’illégalité.
Le Secrétaire général à l’Environnement, Benjamin Toirambe Bamoninga, a salué cette initiative qui vise la gestion durable des ressources forestières de ce paysage. Il a par ailleurs invité toutes les couches de la population bénéficiaire à s’approprier le projet. « Le secteur agricole étant identifié comme responsable de la déforestation dans notre pays à cause de la pauvreté, nous espérons que ce projet diminuera la déforestation et améliorera les conditions de vie des communautés. Pour cela, l’implication de tous est nécessaire », a-t-il souligné.
Grâce à ce nouveau projet, un suivi de proximité sera fait auprès des parties prenantes afin de mettre fin aux incohérences qui règnent dans le secteur.
Notons que le lancement officiel de ce projet au niveau mondial a eu lieu le 23 juin de l’année en cours, avec l’ensemble des bureaux WWF des pays (Brésil, Chine et Colombie) qui ont bénéficié des appuis financiers de NORAD. Cette cérémonie a marqué le démarrage effectif du projet NICFI.
Sarah MANGAZA