« Nous espérons que la mise en œuvre de ce projet va aider à booster le développement des communautés », a déclaré Georges Thierry Handja, Chief of Party dudit projet. « Puisque le projet va consister à améliorer les conditions de vie de communautés locales nous voulons qu’il ait des mécanismes qui nous permettront d’ atteindre ces objectifs».
En s’appuyant sur l’adoption d’une législation historique sur les concessions forestières des communautés locales (CFCL), ce projet attend jeter les bases solides sur une gestion forestière communautaire. Cette nouvelle gestion ouvrira la voie vers une utilisation plus équitable, participative et durable des forêts de la RDC.
« Aujourd’hui la foresterie communautaire est opérationnelle sur le terrain. Nous reconnaissons que le pays a aidé dans les attributions de cent et trois concessions forestières aux communautés locales. Nous n’allons pas nous limiter par là. La vision du pays est que la gestion durable et l’amélioration des conditions de vie des différentes communautés du pays soient effectives», a renchéri Fifi Likunde Mboyo, chef de division de la foresterie communautaire.
Sous la coordination de la Rainforest Foundation UK, ce projet est mis en œuvre par six principales organisations partenaires dont le GASHE, le RCREF, PREPPYG, GEOFIRST Development, CAGDFT et APEM.
Depuis 2016, les efforts conjoints de ce consortium ont permis notamment l’élaboration et l’adoption d’une Stratégie nationale relative à la Foresterie communautaire. La stratégie a institué une phase expérimentale de cinq ans, soit 2018-2023. Ce nouveau projet consistera à implémenter cette stratégie afin d’atteindre les objectifs y assignés. Il doit s’exécuter dans les provinces de l’Equateur, du Maniema et du Nord-Kivu, et sur les questions nationales à partir de Kinshasa.
« Notre souhait c’est d’atteindre toutes les provinces. Nous ne devons pas exproprier leurs terres. Il faudrait que nous travaillions en synergie pour que nous arrivions à attribuer certaines concessions en tenant compte des besoins des communautés », a martelé Yuma Gabriel Okitawo, directeur général de Environnement et Cadre de vie.
Notons par ailleurs que ce projet est mis en oeuvre aux soutiens du peuple américains à travers l’USAID et de l’Agence norvégienne de coopération au développement (NORAD).
Nelphie MIE