« Nous nous demandons si l’exploitation du bois rouge qui se passe dans la province du Tanganyika à Kalemie est une autorisation ou la complicité de Kinshasa ? », s’interrogent les acteurs de la SOCEARUCO.
A en croire ces acteurs, des cargaisons du bois rouge sont embarquées chaque jour par les transporteurs tanzaniens actuellement présents à Kalemie. Ces transporteurs opèrent librement sous la surveillance de l’homme d’affaires Checheni.
« Les bois rouges entreposés au port de Kalemie sont embarqués vers la Tanzanie avant de prendre la direction de la Chine. Est-ce une complicité des autorités provinciales et nationales sur ce crime environnemental ? Que pense la vice-premier ministre de l’Environnement et développement durable, Eve Bazaiba face à cette pratique qui dénature son image face à la fraude et au trafic illégal des ressources naturelles de la RDC ? », s’indigne notre source.
Depuis son avènement à la tête de la province, l’ancien gouverneur Zoe Kabila avait pris une décision interdisant l’exploitation du bois rouge dans cette partie du territoire national. Aujourd’hui, le marché illicite de ce bois se porte très bien. Il est alimenté par des exploitants chinois et congolais, sous la bénédiction des certaines autorités civiles et militaires.
La SOCEARUCO déplore cependant le silence de l’Interpol et de services de la vice primature de l’Environnement de la République démocratique du Congo, face à ce qu’elle qualifie de crime environnemental.
Alfredo Prince Ntumba