Cette journée porte ouverte a été une opportunité de montrer aux jeunes élèves qui terminent leur cycle scolaire, de découvrir ce secteur afin de susciter en eux l’envie de venir à la faculté des sciences, et embrasser n’importe quelle filière.
« Je suis en train d’utiliser un digesteur qui est en montage. Dans ce digesteur, on peut y mettre les déchets organiques. Le fermer hermétiquement de sorte qu’il n’y est pas de l’oxygène. Dans cette conduction il y a des micro-organismes anaérobiques qui s’y développent. A la fin de ce processus il y aura production du biogaz », a expliqué Roxane Yazegbe, étudiante en deuxième licence en Environnement.
Selon elle, ce biogaz peut être valorisé de plusieurs manières. « Dans le cadre de mon travail, je récupère ce biogaz pour l’utiliser dans un réchaud à gaz et cuisiner avec. Une façon d’assainir la ville, parce que nous récupérons les déchets de la ville pour le traiter, aussi d’apporter un bénéfice social et économique », a-t-elle précisé.
Modeste Kisangala Muke, vice-doyen de la Faculté des Sciences chargé de l’enseignement, a saisi l’occasion pour inviter les parents d’élèves à inscrire leurs enfants dans cette faculté. Une façon de pousser les futurs étudiants à développer un esprit entrepreneurial à la fin de leur cycle d’études universitaires.
« C’est une tradition pour la Faculté des sciences. C’est chaque année que nous organisons des journées portes ouvertes. Nous invitons les élèves des différentes écoles de Kinshasa, nous leur expliquons le bien fondé de cette activité, et nous leur disons de faire le choix de la faculté des sciences et technologiques. Cette faculté est une science des techniques appliquées. Ici quand vous terminez vous serez un entrepreneur, un créateur d’emploi », a-t-il renchérit.
Signalons, que cette 4ème édition avait pour thème « Le genre dans l’émergence de la science, Technologie et innovation. Elle a connu l’accompagnement de l’UNESCO. « Le thème arrêté pour cette 4ème édition, touche la RDC, les deux priorités de l’UNESCO que sont, le genre et l’Afrique. Car l’UNESCO est très préoccupée par l’accompagnement des jeunes filles, leur formation, et leurs pleines aptitudes à faire entendre leurs idées pour en faire de véritables leviers de développement et de paix en Afrique », a indiqué le représentant résident de l’UNESCO en RDC, Jean-Pierre Ilboudo.
Eddy SIKABAKA