« Par rapport à ce ministère, notre pays vit une double dimension. La dimension nationale sur le besoin de la population à jouir de richesses et de potentialité que nous avons toujours entendues. Nous avons aujourd’hui l’opportunité de transformer les potentialités en des richesses palpables », a-t-elle indiqué.
Eve Bazaiba est consciente du défi qui l’attend pour matérialiser réellement sa vision à la tête de ce ministère élevé au rang de la vice primature. « La seconde dimension est internationale. Tous les projecteurs du monde sont sur la RDC, parce que nous avons la responsabilité mondiale d’être le deuxième poumon du monde », a renchéri la vice premier ministre.
Après 20 mois aux commandes, c’est un juriste qui sort assermenté dans la gestion du secteur de l’environnement en RDC. Claude Nyamugabo mesure bien la lourde tâche qui attend sa successeuse.
« Je voudrais souligner quelques grands chantiers qui vous attendent dans ce ministère. Le premier c’est de rendre effectif le programme du chef de l’Etat, dénommé un milliard d’arbres à l’horizon 2023. Il y’a également le chantier de la diplomatie environnementale, la finalisation de la politique forestière et le chantier de l’organisation des états généraux des forêts », a déclaré le ministre sortant.
Eve Bazaiba Masudi a par ailleurs invité l’administration environnementale à s’inscrire dans la logique du changement tel que voulu à travers la vision de l’Union sacrée de la nation. « C’est vrai que les lignes vont bouger dans le sens positif. Le ministère de l’Environnement et développement durable est l’un des secteurs d’assiette. Nous ne pouvons pas nous mettre à quémander les moyens pour le bien de notre environnement », a-t-elle insisté.
Notons que Eve Bazaiba est la deuxième femme qui occupe ce poste depuis sa création en 1975.