Ce projet sera exécuté dans les provinces de l’Ituri (Territoire d’Irumu), du Kasaï (Territoire de Kamonia) et du Kasaï Central (Territoire de Kazumba). Il sera financé à hauteur de 3 000 000 de dollars canadien (CAD), par le Canada.
« Ces territoires sont déjà parmi les zones les plus vulnérables à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle. Leur situation a été exacerbée par la pandémie de COVID-19 et pourrait également conduire à la perte des acquis d’autres interventions déjà réalisées pour l’amélioration de la sécurité alimentaire », indique le communiqué annonçant ce projet.
23 des 26 provinces de la RDC ont été directement touchées par la pandémie de COVID 19. Cette situation a entraîné plusieurs conséquences sur le plan économique et social entre autres : la réduction d’accès aux actifs de production (intrants, main-d’œuvre, capital, accès à la terre, etc.), la flambée des prix des denrées alimentaires due à des fluctuations des taux de change et un ralentissement de la commercialisation des produits agricoles.
L’impact de la pandémie à Covid-19 sur la sécurité alimentaire et les moyens d’existence des communautés de ces trois provinces a été brutal, rapide et sans précédent, a précisé le représentant de la FAO en RDC, Aristide Ongone Obame.
« Les systèmes alimentaires et les chaînes d’approvisionnement ont été profondément fragilisés au point où la disponibilité alimentaire a été rompue », a-t- il déclaré.
Notons par ailleurs que les bénéficiaires de ce projet seront sélectionnés selon des critères bien définis de vulnérabilité socio-économique à la pandémie de COVID-19.
« Le ciblage suivra les recommandations du cluster sécurité alimentaire et inclura les PDI (personnes déplacées internes), les rapatriés, les retournés, les ménages avec des enfants souffrant de malnutrition, etc. Un système avancé d’identification numérique des bénéficiaires est actuellement mis en place », conclut ce communiqué.