« Cette adoption vient participer à une sorte de mouvement politique qu’on observe ce dernier temps. La RDC semble adopter une approche progressiste en termes de protection de l’environnement et promotion des droits des peuples autochtones longtemps marginalisés »,a déclaré Kevin Sasia, directeur pays du RFN.
Après dix ans de lutte, il y’a lieu de reconnaître le rôle que jouent ces peuples dans la préservation des forêts primaires du pays, a rappelé le directeur national du RFN. Cette Ong internationale entend voir les autres institutions du pays s’impliquer dans la réussite de cette loi.
Pour RFN et ses collaborateurs, doter ces peuples des droits est une preuve convaincante de reconnaissance du rôle des gardiens des forêts congolaises que l’on attribue à ces différentes communautés.
La Rainforest Foundation Norway appuie plus de 13 organisations de la société civile sur les questions liées à l’environnement, à la protection et promotion des droits des communautés autochtones pygmées.
Malgré cette prouesse, les organisations qui travaillent dans l’accompagnement des peuples autochtones pygmées vers le recouvrement réel de leurs droits, sont autant conscientes du défi de l’appropriation de cette loi par les pygmées eux-mêmes d’abord.
« Il y’a lieu de marteler aussi sur la mobilisation des ressources pour arriver à bien mener ce travail. La mise en œuvre de cette loi ne va pas seulement retomber sur l’Etat congolais. Il nous revient également la tâche d’accompagner l’Etat pour que cette mise en œuvre soit effective »,a précisé le coordonnateur de la DGPA, Patrick Saidi.