Une action qui a réjouit tous les acteurs qui se sont toujours mobilisés pour la cause de ce peuple de forêt. “Nous venons de franchir une étape importante. A présent, nous attendons la relecture au Sénat et la promulgation de cette loi par le chef de l’Etat”, s’est félicité Patrick Saidi, coordonnateur de la DGPA (Dynamique des Groupes des Peuples Autochtones).
99% des députés présents à l’hémicycle ont voté pour cette loi. “ C’est une avancée significative vers l’intégration et l’égalité des chances envers nos semblables et compatriotes« , a déclaré le député Guy Mafuta, cité par Ouragan FM.
L’adoption de cette loi a été précédée d’un débat qui a permis de relever un amendement sur la durée de sa mise en application, une fois qu’elle sera promulguée par le chef de l’Etat. Selon l’Article 142 de la constitution qui ouvre une brèche sur cette disposition, cette durée est de 30 jours. Le député Garry Sakata a sollicité un délai de 60 jours en lieu et place de 30 jours. un amendement qui a été accepté.
Pour le député Ruben Rachidi Bukanga qui a porté cette loi au cours de la législative en cours, cette adoption est historique. “Je dois être sincère. Depuis que je suis député, c’est la première fois qu’une loi est votée par tous les députés, avec seulement un seul non”, a-t-il indiqué. “ Ca veut dire que les députés ont compris les problèmes que nous avons soulevé pour ces peuples”
Notons par ailleurs que les associations des peuples autochtones et celles des bantoues qui travaillent pour leur accompagnement se préparent déjà pour les étapes suivantes de cette loi. Surtout, sa vulgarisation et son application.