« À Kinshasa, plus précisément sur l’avenue Bokassa qui sépare la commune de Kinshasa de celle de Barumbu, des tas d’immondices jonchent son tronçon sont provoqués par les Hommes et femmes, qui vendent sur ce tronçon. Notre capitale est devenue comme une poubelle : la saleté est partout », s’est indigné Manacé.
Les chauffeurs et vendeurs se rejettent la faute d’être responsable de ces amas. A l’hôtel de ville est reproché de ne pas assurer l’évacuation bien que le service d’assainissement perçoit chaque jour la taxe pour l’entretien récurrente de ce cadre.
« On ne sait t plus par où passer. Et ça fait plus de 8 mois qu’on vit avec ces ordures . je regrette que Bokassa soit devenue infréquentable, les caniveaux aujourd’hui étant transformés en poubelle sans que cela n’interpelle les autorités et les agents d’assainissement », a indiqué une vendeuse qui a requis l’anonymat.
Nous sommes en pleine ville, les odeurs nauséabondes que dégagent ces immondices exposent la population environnante et même les passants à des maladies infectieuses et endémiques telles que le paludisme, la typhoïde, la dysenterie qui sont récurrents à Kinshasa.