« Nous avons les 24 collecteurs qui font du porte à porte pour collecter les déchets dans les ménages, et dans les rues. Nous avons également un atelier de cinq unités de production ou nous avons engagé plus de 35 jeunes », a déclaré Lucie Thérèse Punda, directrice administrative de BATIR
Le ministre, s’est vite saisi du projet et promet d’accompagner l’Eglise du Christ au Congo dans ses efforts pour l’assainissement de la ville. « Il est donc de mon devoir de soutenir ce projet qui contribue non seulement à la salubrité de la ville de Kinshasa mais également donne beaucoup d’emplois et fournit des matériaux de reconstruction. C’est un projet qui mérite l’appui du gouvernement . A-t-il déclaré.
Financé par «Learfind», ce projet intervient dans tous les quartiers de la commune de Kalamu. A ces jours l’entreprise a déjà produit des matériaux de construction, notamment les dalettes écologiques, des sacs à main, des babouches, des chapeaux fabriqués grâce aux déchets plastiques collectés.
« Nous venons de constater que ces déchets plastiques ont fourni des dallettes qui peuvent durer jusqu’à 400 ans comme dure le plastique. Nous allons intéresser les membres du gouvernement dans ce secteur à savoir, le ministère des infrastructures pour voir ce que nous pouvons faire avec ces congolais qui s’adonnent à rendre notre ville propre, parce que le pays est en pleine reconstruction ». A ajouté le ministre.
Claude Nyamugabo a fini sa visite à l’école Lisanga où cette petite entreprise de recyclage a eu à placer 1.500 mètre carré des pavés produits d’un mélange des plastiques et du sable.
L’ECC attend étendre ce projet pour pouvoir s’offrir des opportunités économiques pouvant lui permettre de venir en aide aux personnes vulnérables. Avec 75 emplois créés, l’église veut surtout occuper les jeunes dans le ramassage et recyclage des déchets au lieu de les laisser sans rien faire.