« Je suis en train d’examiner cet arrêté avec les experts. Une chose est à dire, il y a une nomenclature de lignes budgétaires pour l’abattage de certaines espèces qui se retrouvent dans cet arrêté là », a indiqué Eve Bazaiba. « Il faut qu’on se le dise. Dieu nous a doté de ces richesses pas seulement pour les contempler. C’est pour en faire un usage rationnel ».

Pour la vice-premier ministre de l’EDD, il y a des espèces strictement protégées car elles sont en voie d’extinction. Mais, il y’en a d’autres que l’on peut exploiter, « qu’on se le dise, une chèvre ne remplacera pas l’antilope », insinue-t-elle. « Je suis en train d’examiner froidement, pas par sentiment parce que XY a dénoncé. J’examine, et on verra ce qui a à retenir dans l’arrêté. Si cela nécessite qu’on l’abroge, nous le ferrons ».

Elle a par ailleurs insisté sur le fait que toutes les décisions qui seront prises, le seront dans l’intérêt de la nation et selon le principe de la continuité de l’Etat. Et non pour l’intérêt d’un pays XY ou d’un individu quelconque.

Alfredo Prince NTUMBA