En RDC, la prévalence de l’Hypertension artérielle à l’échelle nationale se situe entre 25 et 40%

Cette maladie est chronique. Elle peut durer plusieurs années, voire même toute la vie. Elle est causée par une multitude de facteurs dont les effets s’accumulent avec les années. 

Les principaux sont liés à l’âge, l’hérédité (surtout pour les hommes) et aux habitudes de vie. Ainsi, l’obésité, la sédentarité, le tabagisme, l’abus d’alcool et le stress contribuent à l’hypertension artérielle. Les symptômes de l’hypertension artérielle peuvent être des maux de tête, des vertiges, des bourdonnements d’oreille, des troubles de la vision, ou des saignements de nez. 

Mais le plus souvent, elle ne donne aucun signe clinique. On la découvre pendant une consultation pour une autre maladie. La tension artérielle (HTA) est la maladie chronique la plus fréquente en France. 

Elle est liée à une pression anormalement élevée du sang dans les vaisseaux sanguins. Cette maladie semble anodine car elle est généralement silencieuse. L’HTA est l’un des principaux facteurs de risque cardiovasculaire c’est-à-dire qu’elle augmente fortement les risques de développer des complications cardio vasculaires (AVC, infarctus du myocarde, insuffisance rénale, artériopathie des membres inférieurs…). 

Dans son adresse à la Nation en rapport avec cette journée, le Ministre de la Santé, hygiène et prévention, le Dr Jean Jacques Mbungani, a indiqué que la tension artérielle est une maladie instituée depuis 2005 par la ligue mondiale contre l’hypertension artérielle. 

« Elle est la plus puissante des risques des maladies cardio-vasculaires et le principal pourvoyeur des accidents vasculaires cérébraux. A l’échelle mondiale, environ un adulte sur 3 porte l’hypertension artérielle, ce qui représente environ un milliard d’hypertendus sur notre planète », a-t-il poursuvi. « En RDC, la prévalence de l’HTA à l’échelle nationale se situe entre 25 et 40% sur base des enquêtes réalisées dans quelques provinces. Elle constitue ainsi, avec l’ensemble des maladies cardio-vasculaires, un grand problème de santé publique. Les statistiques hospitalières collectées par le Programme National de Lutte contre les Maladies Cardio-vasculaires, pendant les dix dernières années, indiquent les complications de l’HTA représentées essentiellement par l’accident vasculaire cérébrale ».

Selon le Ministre de la santé, l’insuffisance cardiaque constitue la première cause de mortalité chez l’adulte dans notre pays. « Face à cette tragédie silencieuse, chacun d’entre nous doit observer les mesures qui empêchent de devenir une prochaine victime »,a-t-il martelé. Ainsi, Il a invité tout le monde à prendre conscience du changement positif de comportement pour bien combattre la tension artérielle.

Sarah MANGAZA

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