Pour certains observateurs, cette démarche de la VPM ressemble à un coup de comm, si ce n’est qu’une occasion pour elle de montrer ses biceps. Selon notre source bien introduite dans l’administration de l’environnement, l’annonce de l’IGF n’est fait pas peur non plus, à qui que ce soit. 

 « C’est du théâtre ! l’IGF, on vit avec. Ce n’est pas la première fois que l’IGF vient au ministère de l’Environnement. Tenez, personne n’a peur de ça », indique-t-elle. « Les inspecteurs sont passés par ici, mais où se trouve leur rapport de mission ? Qui l’a lu ? Ceux-là que vous pensez être la cible, ne les sont peut-être pas ».

En analysant ces propos, il y’a lieu de se poser autant de questions sur l’issue de cette nouvelle patrouille de l’IGF dans les installations de l’administration environnementale de la RDC. 

On se souvient encore il y a peu d’une mission de l’IGF diligentée à ce ministère sur instruction de l’ancien premier Ministre, Sylvestre Ilunga Ilunkamba. Il était question pour cette mission, de vérifier la véracité sur l’attribution de 9 concessions forestières octroyées par l’ancien ministre l’Environnement, Claude Nyamugabo Bazibuhe. 

Depuis, aucune conclusion de cette enquête n’a été publiée. Même l’administration du ministère n’a été mise au parfum des conclusions de cette mission. Pour les observateurs avertis, Eve Bazaiba devrait commencer par interroger les conclusions de la précédente patrouille de l’IGF que de placer les bœufs devant la charrue. 

En attendant le début effectif de la mission de l’IGF dans l’administration environnementale, les différents acteurs et analystes du secteur observent avec une attention particulière les faits et gestes de la vice-premier ministre de l’Environnement.

Wait and see.

Alfredo Prince NTUMBA