Rapprocher les gens de la nature est impératif pour notre avenir commun et pour notre seule planète. Tel est le sens du message de Yolanda Kakabadse au monde, à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de l’environnement.
Dans un communiqué traduit depuis version anglaise, et dont Environews RDC s’est procurée une copie, la Présidente de WWF international invite les nations à considérer l’importance du défi et agir. « Nous sommes à la croisée des chemins dans l’histoire de l’humanité. Nos actions provoquent des changements dans la planète de manière sans précédent, et si nous poursuivons sur cette lancée, les conséquences pourraient être désastreuses. Nous avons encore l’occasion de changer de cap. Si nous nous mettons ensemble pour prendre les mesures décisives nécessaires, nous sommes en mesure de tracer la voie vers un avenir durable où les gens pourront vivre en harmonie avec la nature », a-t-elle déclaré.
Protéger l’environnement et poursuivre le développement économique et social est essentiel non seulement pour notre bien-être, mais cela a également un sens économique. Cela peut également aider à améliorer la stabilité financière et éviter les conséquences de la pénurie de ressources et des dommages environnementaux tels que les inondations, les orages ou la sécheresse. Peut –on lire dans ce communiqué.
Yolanda Kakabadse reste tout de même optimiste quant à la capacité de tous l d’agir local et penser global. « Aujourd’hui, nous entendons souvent parler de notre monde hyper-connecté et pourtant, ce dont nous avons surtout besoin, c’est de nous connecter à la nature, la pierre angulaire de toute vie sur Terre. Si l’humanité peut causer ces dégâts, elle peut les réparer également », a-t-elle affirmé.
La Présidente de WWF internationale exhorte les hommes et les femmes à se connecter à la nature à une échelle plus grande, ce qui pourrait être une expérience à nulle autre pareille. « Il n’y a rien de comparable à se retrouver dans les espaces sauvages, sur une haute montagne, au plus profond d’une forêt ou sur le vaste océan pour ressentir une connexion profonde avec la nature. Mais trop peu d’entre nous ont l’occasion de faire cette expérience. De plus en plus de gens vivent dans des villes, à des kilomètres de la nature », a-t-elle souhaité. « Pour la première fois dans l’histoire, nous savons que nous pouvons détruire notre avenir. Mais nous savons aussi ce que nous devons faire pour préserver cet avenir et qu’ensemble, réellement, tout est possible ».
En 2016, le rapport Planète vivante du WWF a révélé que les chiffres mondiaux de la faune ont baissé de deux tiers dans les 50 dernières années jusqu’en 2020, entièrement du fait de l’activité humaine. La perte d’habitat, la dégradation et la surexploitation de la faune ont atteint des niveaux sans précédent en moins du laps de temps d’une seule vie humaine.
Les catastrophes naturelles sont de plus en plus intenses et fréquentes. Dans le sud et l’est de l’Afrique, un El Niño anormalement fort l’année dernière, conjugué à des températures record, a laissé 36 millions de personnes dans la sécheresse et la famine.
Alfred NTUMBA
Un commentaire sur “JME : Yolanda Kakabadse, « nous ne devons pas douter de l’importance du défi »”
Merci bien pour cet article en faveur des pays du monde.je tous souligenerai que tous ces vocabulaires n’est compréhensifs qu’à ce qui sont passé par le banc de l’école.la plus pragmatique de choses est que les acteurs des gouvernements doivent prendre conscience de faire appliquer avec honnetété les codes qui protègent l’environnement. Au lieu de se livrer dans des discours qui sont parfois indigeste.Huguette la kinoise