Biodiversité : Le COSPAB fait le point sur l’état d’avancement des préparatifs de la COP15

Le Cadre de concertation des organisations de la société société civile et peuples autochtones pour la biodiversité (COSPAB) s’est réuni à Kinshasa, pour faire le point sur l’état d’avancement des préparatifs de la quinzième Conférence des Parties sur la Biodiversité. C’était au cours d’un atelier organisé à Kinshasa, le vendredi 26 mars. 

L’année 2021 est déterminante, car elle accueille la 15ème Conférence des parties prévue en Octobre, en Chine où le Cadre de la Biodiversité post2020 doit être adopté. 

La société civile de la République démocratique du Congo et le gouvernement s’emploient à adopter une stratégie commune, afin de parler d’une même voix lors de ce grand sommet sur la biodiversité.

Pour ces organisations réunies au sein du cadre de concertation, il est important que le nouveau Cadre de la Biodiversité prenne réellement en compte les vrais problèmes qui minent la conservation de la biodiversité. Notamment la problématique de la sécurisation des aires et territoires des peuples autochtones et communautés locales.

« Il y’a nécessité de pouvoir insister sur le fait que la conservation doit être basée sur une approche des droits. Donc tenir compte des droits traditionnels des peuples autochtones sur leurs territoires », a indiqué Joseph Itongwa, directeur exécutif de l’ANAPAC.

Il est clairement démontré et prouvé aujourd’hui que les différents lieux de concentration (hot spots) de la biodiversité se trouvent dans les territoires des peuples autochtones. Sécuriser ces terroirs c’est sécuriser également cette méga biodiversité. 

« Les territoires des peuples autochtones constituent le socle de leur culture qui est en lien avec la nature. Dès qu’ils perdent les droits sur leurs territoires, il y’a la perte de ces pratiques et cela a des conséquences sur la biodiversité », a rétorqué Monsieur Itongwa.

Cette donne devra être prise en compte dans la note de position en cours d’enrichissement dans cet atelier de deux jours. Cette note de position devra être présentée aux différents décideurs lors d’une rencontre prévue dans un avenir très proche. Précisent les organisateurs. 

Notons par ailleurs qu’en septembre 2020, les organisations des peuples autochtones et de la société civile ont mis en place un cadre de concertation sur la Biodiversité, en vue de suivre le processus et mécanismes de la CDB. 

Le COSPAB réunit actuellement plus de 40 organisations membres et acteurs de la société civile environnementale. Il travaille en étroite collaboration avec l’Etat congolais en vue de coaliser les efforts et obtenir des résultats à la hauteur des attentes de la RDC, pays de la méga biodiversité. 

Alfred NTUMBA

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