La Journée mondiale de l’eau est célébrée le 22 mars de chaque année. La célébration de cette année a mis en lumière les défis énormes à relever au regard de la problématique d’accès à l’eau de qualité qui se pose avec acuité, à travers le monde. Si rien n’est fait d’ici 2030, il manquerait à l’humanité 40% de l’eau dont elle a besoin pour sa survie. C’est en ces mots que la directrice de l’UNESCO, Audrey Azulay, s’est exprimée à l’occasion de la célébration de ce jour. 

« Les conséquences d’une telle situation seraient incalculables. Car, nous le savons, lorsque l’eau vient à manquer, c’est toute la société qui s’épuise », a-t- elle précisé. 

Assurer un accès à l’eau de qualité est primordial, d’autant plus que les réserves sont limitées et que les besoins s’accroissent, puisque près de quatre milliards de personnes dans le monde subissent déjà une grave pénurie d’eau, au moins un mois par an.

« C’est l’occasion pour notre organisation de présenter les manières les plus durables, les plus innovantes et les plus inclusives de gérer cette ressource de plus en plus précieuse, dont la valeur est loin d’être seulement monétaire », a renchéri la DG de l’UNESCO.

Elle a par ailleurs interpellé les nations à ne pas attendre que le puits soit à sec pour connaître la valeur de l’eau. 

« Cette journée se veut donc un appel à l’action. La responsabilité nous incombe à toutes et à tous, gouvernements, associations et partenaires privés, de prendre conscience des valeurs de l’eau et d’agir pour préserver cette ressource fondamentale, celle qui donne la couleur unique à notre planète », a-t-elle conclu.

La célébration de la journée mondiale de l’eau pour cette année l’a été dans un contexte beaucoup plus complexe dominé par la pandémie de la Covid-19. Alors que l’accès à une eau de bonne qualité est indispensable à l’hygiène, se laver les mains est impossible dans deux établissements de santé sur cinq. 

Alfred NTUMBA