Conservation : CONSERV Congo veut impliquer davantage l’Etat dans la lutte contre les crimes fauniques en RDC

CONSERV Congo au cours d’un atelier organisé le 12 mars à Kinshasa, réunit les institutions étatiques de la RD Congo et les organisations qui travaillent dans la lutte contre la criminalité faunique, afin de réfléchir sur les stratégies pouvant faire cesser le trafic des bébés bonobo, d’ivoires d’éléphants et d’écailles des pangolins. Des espèces et spécimens les plus menacés par le trafic illicite en République Démocratique du Congo.    

Sous le thème combattre les crimes fauniques, la responsabilité de tous, il était également question de trouver un moyen de contourner les braconniers d’animaux vivant dans ou en dehors des parcs de la RDC.  

« L’atelier d’aujourd’hui a été un succès vu la présence des parties prenantes. Nous voyons que toutes les institutions étatiques sont impliquées dans ce combat. Par cette implication, ils ont démontré qu’ils veulent mettre la main à la pâte pour limiter le commerce illite des espèces protégées. C’est une démarche qui commence par limiter avant d’enrayer complètement ces marchés sur le territoire congolais. En ce jour, nous remercions l’engagement de nos partenaires pour la confiance et le soutien », a déclaré Eric Cassinga, membre de CONSERV Congo.

Pour atteindre cet objectif « zéro trafic et braconnage au Congo », l’ONG CONSERV Congo attend travailler en synergie avec les organisations de lutte contre la criminalité faunique dans l’espoir de sauver des d’animaux dont certains sont en voie de disparition. Pour les organisateurs ne pas agir signifie céder à la corruption et laisser la situation affecter l’économie, la sécurité, et la santé des congolais tout en créant le déséquilibre de l’écosystème, et l’insécurité alimentaire. 

« CONSERV Congo va continuer ses investigations des réseaux des trafiquants pour tant soit peu réduire cette problématique. Nous comptons réaliser encore plus d’arrestations cette fois-ci en collaboration avec les autorités étatiques, et les autres ONGs qui militent pour cette même cause afin de traduire en justice plus d’auteurs de ces abus. Nous avons l’assurance de l’appareil judiciaire du pays qui est très prêt à condamner ces trafiquants », a renseigné Eric Cassinga.

La présence de l’Union européenne, des autorités du CORPPN, des magistrats, de la direction générale de Douane et assises, de l’INTERPOL et de certains représentants des ambassades des pays limitrophes de la RDC était d’une ultime importance. Car dans les prochains jours, ces personnalités vont constituer ensemble avec CONSERV Congo un circuit de contrôle sévère sur les ventes, les importations, les exportations et le commerce des spécimens à l’intérieure ou à l’extérieure de la RDC.

 « Nous attendons des participants à cet atelier une collaboration effective puisqu’elle a toujours été un problème en RDC. Il y’ a tant de services, tant de responsables mais si on ne collabore pas il n’y aura pas des résultats. Par le partage des informations et des connaissances nous serons à mesure d’éradiquer le trafic des espèces protégées en RDC. », a rapporté Nadine Rumera, chargée des relations publiques de CONSERV Congo.

 Coaliser la société civile environnementale avec les instances gouvernementales, augmenter, former et équiper l’effectif du CORPPN avec des outils adéquats, créer une police environnementale en dehors des aires protégées, ainsi que maitriser les groupes armés vivant  dans les parcs sont là, les quelques pistes de solutions données par CONSERV Congo pour mettre la main sur les réseaux des trafiquants de ces espèces protégées.  

Albert MUANDA

NEWSLETTER

Inscrivez-vous à notre newsletter pour vous tenir au courant de nos activités.

You have been successfully Subscribed! Ops! Something went wrong, please try again.

Un commentaire sur “Conservation : CONSERV Congo veut impliquer davantage l’Etat dans la lutte contre les crimes fauniques en RDC

  1. Le point de départ est d’établir les véritables auteurs (civiles que militaires) et d’éradiquer tous les groupes armés dans les parcs.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *