Le Comité multisectoriel de lutte contre la pandémie du coronavirus présidé par le président de la République, Félix Antoine Tshisekedi a décidé d’instaurer un couvre-feu à partir de ce vendredi 18 décembre de 21 heures à 5h sur toute l’étendue du territoire national. Cette annonce a été faite au cours de la réunion tenue dans la soirée du 15 décembre au Palais de la Nation. Toutes ces mesures sont prises pour lutter contre la deuxième vague du Coronavirus à laquelle la RDC fait face.
“J’appelle à une application stricte des gestes barrières, dont le port des masques., la prise de température, le lavage obligatoire des mains, le respect de la distanciation physique, l’interdiction des kermesses. Le respect des mesures barrières dans tous les lieux publics et dans les transports publics et privés à savoir les véhicules, avions, bateaux, motos et trains seront de stricte observance” , a précisé le président de la République.
À cette liste s’ajoutent aussi l’interdiction de marches publiques, des productions artistiques et l’interdiction des réunions de plus de 10 personnes. Certaines autres activités n’ont pas été soumises à ces mesures. C’est notamment, « la poursuite des compétitions sportives à huis clos, le transport des dépouilles mortelles directement aux lieux d’inhumation sans aucune autre cérémonie ainsi que le fonctionnement des églises et des débits de boisson avant le début du couvre-feu en respectant les mesures barrières ».
Ne pourra se déplacer à ces heures que les services de premières nécessités, « la circulation pendant le couvre-feu est soumise à une autorisation spéciale de l’autorité provinciale à l’exception des personnes se trouvant dans des situations d’urgence sanitaire », a indiqué le président.
Quant au fonctionnement des établissements scolaires et universitaires, « la reprise des cours est renvoyée à une date ultérieure tandis qu’au primaire et secondaire, les élèves devraient aller en vacances anticipées dès ce vendredi 18 décembre ».
Le comité a rappelé que le maintien de la décision sur les obsèques dans les salles funéraires doit toujours être observée.
Albert MUANDA