Après la remise des masques locaux COVID-19 fabriquées par les femmes vivant avec le VIH de l’Union Congolaise des personnes vivant avec le VIH en RDC, UCOP+/RDC, le renforcement des capacités des prestataires de soins et des acteurs de santé communautaire sur la lutte contre la stigmatisation, la discrimination, les violences sexuelles et celles basées sur le genre en lien avec le VIH/SIDA dans le contexte de la COVID-19.
Pour l’heure, la clinique est à l’assaut des dix radios communautaires (marchés) de Kinshasa. En toile de fond, sensibiliser vendeurs et acheteurs à respecter les mesures barrières et les mesures préventives par rapport aux violences faites à la femme, viols et référencement des victimes etc.
Selon Serge Tamundele, Coordonateur du Centre d’expertise en droits humains et criminologie/Santé publique, CEDHUC : « En tant que clinique, nous devrions nous impliquer pour apporter notre contribution pour la lutte contre la COVID-19 », surtout que la pandémie concernait toutes les communautés. « Mais plus nous étions dans le cadre d’un projet qui contribuait au grand programme national de la contingence VIH dans le contexte de la COVID-19. C’est un grand plan de programme PNMLS et celui de lutte contre le VIH et les infections sexuellement transmissibles mis en œuvre pour contribuer à cette riposte », a-t-il fait savoir.
Le projet de la clinique s’alignait dans le cadre de ce plan là, qui consiste à apporter l’offre juridique, psychosocial et de référencement en matière juridique et médical aux groupes vulnérables.
Comme en R-dC il y a des programmes qui luttent contre le VIH et la tuberculose, il a fallu que nous apportions les offres aux groupes vulnérables qui sont les PvVIH et les personnes clés ainsi que le groupe vulnérables qui sont exposés à des maladies. Notamment les femmes, les enfants et les hommes en uniformes etc, note Tamundele.
Faisant d’une pierre deux coups, les femmes et les PvVV ont été formées en VIH dans la contingence de la COVID-19. Avec une spécialité des questions genre et Droits humains, qui est le fort de CEDHUC.
SENSIBILISATION
Dans ce projet, la clinique juridique a eu à sensibiliser la population dans l’ensemble. Le go du lancement de ce projet était donné au centre Liloba à Lemba, par Bernadette Mpanzu Buku, ministre provincial de la santé de la ville province de Kinshasa, en présence de l’Ambassadeur de la république de la Corée du Sud et le vice-président du PNUD, Laurent Rudwasinga.
En R-dC, le plan sanitaire est organisé par 32 zones de santé à Kinshasa mais en terme géographique nous avons ciblé 28 zones de santé de la Division provinciale à la santé, DPS. A chaque zone ils devraient prendre de façon diversifiée beaucoup de cibles.
Au total près de 552 personnes ont été touchées lors de cette sensibilisation dans les 28 zones de santé. Or, l’indicateur prévu par le projet était de 440 personnes. Comme qui dirait, nous sommes allés au-delà, se réjouit Serge Tamundele.
A part cette activité, il ya eu aussi l’accompagnement psycho-juridique des personnes victimes des violences sexuelles et basées sur le genre et d’autres abus liés entant de COVID-19. Près de 200 cas ont été accompagnés par la Clinique.
DISTRIBUTION DES MATERIELS
La troisième activité, qui était le préalable même, était la distribution des matériels (masques, lave-mains, désinfectants, thermo-flash pour la température et la distribution des savons liquide. Le tout grâce au financement du PNUD. Il y a eu en outre le traitement des données spécifiques sur base d’un logiciel en pleine élaboration où seront logées toutes les données en rapport avec la COVID-19, afin d’être analysées.
Au finish, Serge Tamundele, demande à la communauté de se prévenir de toute sorte des violences et à bannir le comportement discriminatoire envers les personnes vivant avec les VIH et les personnes clés. « Ne mettons personne de coté », martèle-t-il.
NZIL