Le coordonnateur national du Bureau Ozone – RDC, Elie Umba a plaidé pour l’identification et l’encadrement des parties prenantes évoluant dans le secteur du froid afin de limiter l’impact de leur métier sur la couche d’ozone. Il a fait cette déclaration lors d’un plateau spécial Village 243, organisé par Environews TV, à l’occasion de la célébration de la Journée internationale de la protection de la couche d’Ozone, le 16 septembre 2020, et dont le thème est “l’Ozone pour la vie”.
« Il y a 35 ans, qu’il a été constaté qu’il y a un trou au niveau de la stratosphère, la couche située à partir de10 jusqu’à 50 km au-delà de la terre. Et pourtant, c’est cette couche qui nous protège contre les rayonnements solaires ultraviolets à l’origine du cancer de la peau, et de maladies telle que la cataracte avec toutes ses conséquences. Les gens se sont rendus compte que l’humanité est en danger surtout la vie humaine », a-t-il indiqué.
Les hydrofluorocarbures sont pointés du doigt dans la destruction de cette couche. Ces gaz dont les capacités de réchauffement sont redoutables sont utilisés souvent dans l’industrie du froid, notamment dans la climatisation. « Nous voudrons amener tout ce gens-là (Ndlr : les utilisateurs de ces gaz), à être certifiés parce que ces sont de substances sous haute surveillance. Même leur importation, nécessite que le Bureau national prépare le dossier pour le ministre en charge de l’Environnement qui doit donne l’autorisation à celui du Commerce extérieur pour permettre leur entrée », a déclaré le coordonnateur du bureau Ozone-RDC.
Pour Elie Umba, il est temps que la RDC s’y applique davantage pour encadrer ce secteur. « La RDC a manifesté sa volonté politiquer d’avoir adhérer, c’est un élément positif. Mais pour les autres aspects liés à la mise en oeuvre au pays, il y’a des efforts. Il faudrais au niveau du budget qu’il soit prévue une enveloppe conséquente pour aider les structures qui sont chargées de la mise en oeuvre, pour encadrer les différentes parties prenantes et mettre en oeuvre les politiques qui vont dans le sens de la protection de la couche d’Ozone », a-t-il martelé.
Cette arme qui a détruit la couche d’Ozone est composée essentiellement de certaines substances chimiques qui sont habituellement utilisées dans le secteur du froid et de climatisation, dans les aérosols, les extincteurs. Littéralement, tout cet ensemble est connu sous le nom de fréon.
Selon le coordonnateur national du bureau Ozone -RDC, le projet de loi portant ratification de la Convention de Montreal pourrait être voté lors de la cession en cours au Parlement de la RDC. Lors de la signature de la Convention de Montreal, tous les pays membres se sont mis d’accord pour protéger la couche d’Ozone. La RDC devra également ratifier cet outil enfin de se conformer aux dispositions légales internationales y relatives.
Eddy SIKABAKA