Environnement : Lancement de l’académie parlementaire, un pas vers la législation verte et durable en RDC

Les députés nationaux membres du Réseau des Parlementaires pour la Gestion Durable des Écosystèmes Forestiers d’Afrique Centrale (REPAR) ont été formés sur les accords internationaux relatifs aux droits des peuples autochtones ratifiés par la RDC. La formation de ce mercredi 4 juin, organisée par ANAPAC RDC, a marqué le lancement de la première session de l’académie parlementaire, dédiée à la législation sur les droits des communautés, la biodiversité et le climat. Cette initiative bénéficiera durant la période de son exécution, de l’appui technique et financier de partenaires tels que RRI/BEZOS, CLARIFI, l’Initiative pour la Conservation Inclusive (ICI-IUCN) et Rainforest Foundation Norway (RFN).

« Nous sommes ici pour le lancement de la première édition de l’Académie parlementaire. Les accords internationaux ratifiés par la RDC sont importants pour que les élites du peuple aient des arguments pour mieux les différer sur ces lois qui doivent réellement tenir compte des préoccupations et des intérêts des peuples autochtones et des communautés locales. Raison pour laquelle nous avons estimé que la mise à niveau des députés est une occasion importante», a déclaré le directeur exécutif national de l’Anapac RDC, Joseph Itongwa.

L’engagement du Gouvernement

Le partage d’informations et d’expériences avec les parlementaires sur les engagements environnementaux et le respect des droits humains est un premier pas vers une gouvernance plus transparente et participative. En sensibilisant les décideurs politiques, la RDC renforce sa légitimité sur la scène internationale et s’engage vers un avenir durable.

«Notre engagement en tant que gouvernement est de travailler toujours ensemble avec les élus du peuple et d’être avec qui est toujours pour prendre des options et des décisions idoines qui rassurent nos populations et surtout nos pays. Il faut que nous puissions faire un effort pour atterrir et s’adapter aux crises climatiques et lutter contre les effets néfastes.  La conservation de notre biodiversité, le respect des droits des communautés autochtones et locales ainsi que la lutte contre la perte de la biodiversité, les changements climatiques ne sont pas des options, mais des impératifs», a soutenu le secrétaire général à l’environnement, Benjamin Toirambe.

Approche inclusive et reconnaissance des droits des communautés

L’approche de cette première session de l’Académie parlementaire est inclusive, favorisant les échanges d’expériences entre experts et représentants du peuple. L’objectif est d’internaliser les engagements pris par le pays dans des domaines tels que l’environnement, la biodiversité et les droits humains.

«Aujourd’hui avec la vision du chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi, nous remarquons que la RDC commence à prendre ses responsabilités sur ces questions. Nous avons manifesté ce besoin d’échanger avec les collègues députés et les experts sur les questions sur  la conservation de la biodiversité, dans la conservation de notre environnement, la gestion durable de nos écosystèmes, en Afrique et en particulier en RDC pour s’en approprier», a émis le député national élu du territoire de Monkoto, honorable Célestin Engelemba.

La reconnaissance des droits des peuples autochtones et des communautés locales est essentielle pour garantir une gestion durable des ressources naturelles. En leur accordant un rôle central dans les processus décisionnels, la RDC favorise la conservation de la biodiversité et la préservation des modes de vie traditionnels.

« Je suis très ravi de savoir que les représentants du peuple ont trouvé de l’importance à s’outiller sur ces questions. Il est non seulement bon d’intégrer les objectifs du Développement Durable dans les politiques, lois et actions du pays mais aussi important de penser à améliorer la qualité de vie de ses citoyens tout en préservant les écosystèmes fragiles. Cette approche holistique est essentielle pour assurer un développement durable et équitable pour les générations présentes et futures », a rétorqué l’acteur de la défense des droits des peuples autochtones, Diel Mutiri.

L’Académie parlementaire représente une avancée significative pour le pays visant à sensibiliser et former les élus sur les accords internationaux relatifs à l’environnement. Cette initiative est un pas crucial vers une gestion durable des ressources et le respect des droits des communautés locales en République démocratique du Congo.

Albert MUANDA

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