Le Ministère de l’Environnement et Développement durable de la République démocratique du Congo a procédé à la présentation d’un ensemble d’outils jugés importants pour la gestion durable des forêts congolaises. C’était lors d’un atelier organisé à l’occasion de la Journée internationale des forêts, le vendredi 21 mars à Kinshasa.
« Il s’agit notamment des outils comme des Guides Opérationnels sur la matérialisation des limites des Concession Forestière des Communautés Locales (CFCL), Aires Protégées, sites reboisés et à reboiser; la Stratégie nationale sur la promotion et valorisation de Bois; le Guide Opérationnel sur la carbonisation améliorée (8 Tomes) ainsi que la Note pour décideurs sur l’Évaluation des Services Écosystémiques pour le Parc de la Lomami», à déclaré le représentant du secrétaire général à l’Environnement.
A l’en croire, « Ces différents documents attendent renforcer la résilience forestière en garantissant la sécurité alimentaire et nutritionnelle. Cela va favoriser une agriculture saine et intelligente face aux changements climatiques et d’assurer le bien-être socio-économique pour les communautés autochtones et rurales ».
Au cours de cette activité organisée avec l’appui de la GIZ, les différentes présentations ont mis en exergue le rôle crucial des forêts dans la sécurité alimentaire, la nutrition et les moyens de subsistance.
Reconnaissant les normes potentielles et le caractère exceptionnel des forêts ainsi que de la biodiversité se trouvant au Congo, le conseiller technique principal du Programme de maintien de la Biodiversité et Gestion durable des forêts, Martijn Ter Heegde a manifesté la volonté de ce programme à apporter un soutien technique et financier à la consolidation et la mise en œuvre de ces outils.
« J’encourage tous les participants ainsi que toutes les structures œuvrant dans le secteur des forêts à s’approprier de ces outils pour le maintien de ce patrimoine commun de l’humanité que sont les forêts de la RDC. Les rôles et l’importance des forêts, sont des fournir des médicaments, du bois pour la cuisine, de l’eau douce, des aliments essentiels (fruits, graines, racines, viande de gibier), contribuer å la régulation du climat et l’enrichissement des sols, la séquestration de carbone, la conservation de la biodiversité, car à l’heure actuelle, des millions d’hectares de forêts disparaissent chaque année et d’autres sont touchés par les incendies », a-t- renseigné.
Signalons que cet atelier avait réuni sur une même table, les représentants de l’ICCN, des ministères des Affaires foncières, de l’Aménagement du territoire, de l’Agriculture et des Finances, des partenaires techniques et financiers tels que le FONAREDD, la FAO, la WCS, le PNUD et la GIZ, des organisations de la société civile, comme l’APM, la FODI et BIOGENESE, la GBGA, ainsi que plusieurs acteurs du secteur privé et des médias.
Albert MUANDA