La délégation de l’INPP (institut national de la préparation professionnelle), a au cours d’un évènement parallèle présenté les avancées enregistrées dans le développement des filières professionnelles dédiées à protéger l’environnement. Lors de cet événement organisé à Baku, ce mercredi 20 novembre, cet établissement étatique a dévoilé son répertoire de formation des filières vertes. Ces métiers dits protecteurs de l’environnement touchent un large spectre de secteurs notamment l’agriculture, les forêts, les énergies renouvelables, la transformation, l’économie circulaire etc.
« La RDC est très engagée dans le processus de lutte contre le changement climatique. En ce qui concerne l’INPP, nous avons tout un programme de formation avec plusieurs métiers, dans le cadre de la préservation de l’environnement. On est ici pour présenter notre stratégie de développement des métiers vers à l’horizon 2030 », a déclaré Idriss Mufuka Kudiye, chef de la délégation.
Au cours de cette session parallèle, les délégués de l’INPP ont démontré que la formation professionnelle joue un grand rôle dans la lutte contre le changement climatique. A la croisée des chemins, l’Afrique doit tout mettre en œuvre pour s’adapter, et atténuer les effets néfastes du changement climatique. Dans cette démarche, le transfert des compétences reste la clé de voûte du succès. C’est dans cette optique que cet établissement innove, en mettant à la disposition du public des modules de formations axés sur les métiers verts et ceux verdissants.
« Nous pensons que pour faire du secteur de l’environnement, un secteur sobre, il faudrait le transformer en un vecteur d’employabilité. C’est de cette manière-là que nous pourrons non seulement préserver l’environnement, mais aussi générer des revenus pour ceux qui sont censés le protéger », a-t-il précisé.
A en croire la délégation, la nouveauté pour cette COP consiste en ce qu’ils ont apporté un répertoire des métiers verts. L’une des recommandations des précédentes COP. « Les métiers verts permettent d’avoir les compétences nécessaires directement pour protéger l’environnement. Tandis que les métiers verdissants ne sont pas directement rattachés à la protection de l’environnement, mais on y intègre quelques aspects de protection de l’environnement dans les compétences techniques que l’on transfère », a révélé David Kibila, directeur provincial adjoint de l’INPP Tshopo.
Au regard de défis d’adaptation et l’urgence de développer la résilience de la République démocratique du Congo, l’INPP s’est fixé un objectif de former chaque année 25% des apprenants dans les métiers verts et verdissants. Signalons qu’à ce jour, 1700 personnes ont été formées dans 71 métiers verts.
Alfredo Prince NTUMBA