Lors de la seizième réunion du conseil des ministres tenue le vendredi 04 octobre, le ministre d’Etat, ministre du Budget, Aimé Boji Sangara a, au nom de sa collègue de l’environnement et développement durable, annoncé la participation de la République démocratique du Congo à la 29ème session de la Conférence des Parties à la Convention Cadre des Nations Unies sur le Changement climatique (COP29) à Baku, en Azerbaïdjan au mois de novembre 2024.
Dans un contexte de conflits géopolitiques, de préoccupations concernant la sécurité énergétique et d’instabilité mondiale, la COP 29 qui se tiendra à Baku, en Azerbaïdjan, est une étape cruciale dans la lutte contre le changement climatique. « Pour la République Démocratique du Congo, la COP29 est une opportunité supplémentaire de consolider notre leadership régional et international sur les questions climatiques et forestières », a fait savoir Aimé Boji Sangara.
À quelques semaines du lancement de la conférence, les différents pays membres travaillent déjà à définir leurs nouveaux engagements climatiques nationaux, également nommés contributions déterminées au niveau national (CDN), qui devront être communiquées d’ici à 2025. La COP29 devra donc aboutir à un excellent résultat en matière de financement pour permettre aux pays de prendre des engagements climatiques plus audacieux dans leurs nouvelles promesses.
La RDC s’est assignée pour mission de réduire sensiblement sa pollution atmosphérique et à restaurer son couvert forestier. « Notre pays poursuivra son combat dont le but ultime est de faire bénéficier notre peuple en général, et nos communautés forestières et peuples autochtones en particulier, des dividendes dus aux services écosystémiques que rendent nos forêts, nos tourbières, nos mangroves à l’humanité tout entière », a déclaré le ministre du Budget.
D’autres questions figurent en bonne place à l’ordre du jour de la COP29, notamment la poursuite de la mise en place du fonds pour aider les pays à faire face aux pertes et préjudices, les progrès en matière d’outils de transparence, l’avancement du nouveau programme de travail des Emirats arabes unis sur la transition juste et le renforcement du soutien aux Plans nationaux d’adaptation.
« Ce sommet doit s’efforcer de débloquer des solutions fiscales et financements divers au profit de l’action climatique, notamment en doublant le financement de l’adaptation et en mettant au point des règles pour les mécanismes du marché du carbone », a renseigné l’environnementaliste, Blaise Lunimba.
Le consensus des Emirats Arabes Unis, adopté lors de la COP28, a clairement établi que les nouveaux engagements climatiques nationaux doivent faire en sorte de contenir l’élévation de la température de la planète en deçà de 1,5°. Les pays développés ont été responsabilisés à garantir la disponibilité de financements permettant de mettre en œuvre ces plans ambitieux. Au finish, le Conseil de ministre a pris acte de cette note d’information du ministre d’État du Budget faite au nom du ministre d’État de l’environnement.
Albert MUANDA