Relevant l’importance de trois bassins forestiers du monde notamment le bassin du Congo, de l’Amazonie et celui du Bornéo Mékong, dans la lutte contre le changement climatique, le président congolais a exhorté la communauté internationale à agir en faveur de la préservation de ces écosystèmes qui fournissent des services vitaux et le développement économiques des communautés qui en dépendent. C’était au cours de son intervention à la 79ème Assemblée générale des Nations unies, à News York, ce mercredi 25 septembre 2024.
« Face à des problèmes clairement identifiés, et à des solutions à portée de main, il est crucial d’agir de manière concrète », a-t-il indiqué. « Il est donc impératif que l’amélioration des conditions socio-économiques des communautés locales qui jouent un rôle clé dans la préservation de ces forêts soit placée au centre des priorités de la gouvernance mondiale ».
Il a par ailleurs informé que la République démocratique du Congo met en place des instruments juridiques et de dispositifs institutionnels visant à renforcer sa position sur le marché mondial de carbone, tout en restant ouverte à des partenariats en conformité avec l’accord de Paris. Le chef de l’Etat congolais a saisi cette occasion pour interpeller les dirigeants mondiaux sur les risques des conflits liés à l’accès aux ressources naturelles. Il les a exhortés à prendre cette problématique à bras le corps pour éviter que la situation de conflit des minerais qui sévit en RDC ne puisse atteindre d’autres régions de la planète.
« Il est primordial de reconnaître les liens entre changement climatique, dégradation environnementale et sécurité, afin de favoriser des actions proactives qui atténuent ces risques par le biais de pratiques durables. Nous appelons le Conseil de sécurité à établir des mécanismes internationaux intégrant les questions de sécurités climatiques dans leurs discussions », a-t-il insisté.
Depuis New York, Alfredo Prince NTUMBA