Mines : Kibali mining réaffirme son engagement à accompagner le gouvernement de la RDC

« Il y a beaucoup à faire, à condition que le gouvernement continue à construire à nos côtés ! », a martelé Mark Bristow, Président Directeur Général de Barrick Gold. Il l’a dit au cours de la conférence de presse tenue le mardi 02 juillet 2024 à Kinshasa. Au cours de cette rencontre, Mark Bristow a déclaré que compte tenu de tous les succès de Kibali mining, la société est prête à investir dans des nouvelles opportunités d’exploitation de l’or et du cuivre en RDC.

A l’en croire, Kibali mining avait été construite sur la base de partenariats avec les différentes parties prenantes, notamment le gouvernement et les communautés d’accueil. Une collaboration qui continue à porter ses fruits ; surtout le développement de la partie du pays où est situé le siège de cette entreprise. Chose qui n’était pas possible il y a 14 ans.

« La valeur que nous avons créée et l’infrastructure que nous avons construite ont transformé cette région en une nouvelle frontière économique et un carrefour commercial prospère, avec une communauté qui est passée de 30.000 à plus de 500.000 personnes.  Nous avons soutenu cette croissance en investissant dans le développement communautaire et en établissant des partenariats avec des entreprises locales que nous avons encadrées. », A expliqué le PDG de Barrick gold.

Les questions de l’énergie n’étaient pas en reste au cours de cette rencontre. Mark Bristow a laissé entendre qu’en plus d’être la plus grande mine d’or d’Afrique, la société Kibali mining est également la plus automatisée, grâce à ses 3 centrales hydroélectriques qui sont en train de faire d’elle un leader dans les énergies renouvelables, avec la main d’œuvre congolaise.

« Lorsque notre centrale solaire de secours et son système de stockage par batterie seront mis en service d’ici l’année 2025, la composante renouvelable de son mix énergétique passera à 85%. Notre centrale hydroélectrique d’Azambi, par exemple, a été construite par une équipe entièrement congolaise », a-t-il expliqué.

La société Kibali avait pris l’engagement de migrer vers l’énergie verte et contribuer ainsi à la réduction des émissions du carbone issues de ses générateurs. Vu que sa demande en énergie électrique est de près de 43 Mw avec une oscillation de plus ou moins 4 Mw toutes les minutes et demi, elle a investi dans la réhabilitation de ses 3 centrales hydroélectriques dans la province de l’Ituri. Cela, pour palier au déficit énergétique du pays.

« Barrick gold a opté pour son autonomie. La société avait débuté l’exploitation de la mine avec une centrale thermique comprenant des générateurs diesel. Leur capacité totale est de 43 Mw », avait déclaré l’ingénieur en électricité au sein de la société, Jean Paul Ilunga, lors de la participation active de Kibali mining au DRC mining week du 12 au 14 juin 2024 dans le Haut-Katanga.

Des projets passés et présents qui boostent l’avenir…

Kibali mining poursuit sa croissance grâce à la reconstitution de ses réserves et ressources, ainsi que par de nouveaux investissements dans la technologie et la capacité. La mine d’or est ainsi en mesure de maintenir sa production annuelle actuelle de 750 milles onces au-delà de l’horizon actuel de 10 ans, allant jusqu’à 15 ans.

En plus de ces réalisations, un projet de construction d’une centrale photovoltaïque de 19 MW est mis en œuvre depuis le mois de février de l’année en cours, sur le site de la centrale hydroélectrique d’Ambaro. Installée sur 42 hectares, cette centrale sera mise en service au courant du second trimestre de l’année 2025. « Opter pour l’énergie solaire est très avantageux pour la société. C’est une solution qui permet de faire des économies car elle offre la possibilité d’établir des prévisions énergétiques sur 10 ans. », Avait ajouté l’ingénieur Jean Paul Ilunga, dans son intervention.

A l’issue de sa présentation lors de la conférence de presse, le PDG de Barrick gold a parlé de nouveaux projets en cours, notamment celui de la revitalisation du café robusta ainsi que celui de nouveaux gisements qui pourraient lui permettre de se lancer dans l’exploration d’autres minerais en plus de l’or.

« Le projet de café de Barrick dans la Province du Haut-Uélé visant à revitaliser l’industrie du café Robusta qui a autrefois fait la renommée d’Isiro, ceci signifie que nous ne nous préoccupons pas seulement de nos pays hôtes dans le présent, mais veillons également sur leur patrimoine national pour l’avenir. Avec la découverte du nouveau gisement sur l’axe KZ par ex, de plus de 50 km en camion à partir de l’usine Kibali, nous sommes en pourparlers avec le gouvernement pour dupliquer notre expérience dans le nord-est et les régions cuprifères. » A confié Mark Bristow.

Sarah MANGAZA

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