Les acteurs impliqués dans le programme d’appui à la réforme de l’Aménagement du territoire (PARAT) ont validé, moyennant amendements, les livrables produits dans le cadre de l’étude sur le capital forestier de la République Démocratique du Congo. C’était lors d’un atelier de trois jours organisé à Kinshasa du 26 au 28 juin.
« Les recommandations ont été produites sur base des modélisations élaborées et des avis recueillis au cours des consultations. Ces recommandations sont regroupées comme suit : Recommandations relatives à l’élaboration du SNAT (Schéma National de l’Aménagement du Territoire). Il s’agit d’Intégrer une modélisation du développement de l’agriculture, d’Analyser des zones sous forte pression agricole, de faire une Programmation géographique (pour les futures allocations et de Réfléchir sur l’atteinte de l’objectif 30 x 30) », peut-on lire dans le rapport final des sessions de restitution de cette étude.
A en croire les organisateurs, les travaux visaient à trouver un consensus entre les différentes parties prenantes sur lesdits livrables après leur passage en revue. Un débat soutenu, en présentiel et en ligne, a suivi les différents exposés des intervenants. Les participants à ces travaux ont également apporté quelques recommandations relatives à l’amélioration des pratiques utiles pour l’implémentation du projet de la réforme de l’aménagement du territoire.
« Ces recommandations ont porté sur le développement des plantations de production de bois d’œuvre, développement de plantation de production de bois énergie. Certaines recommandations ont été formées relativement aux aires protégées nationales, aux données et outils. Le troisième et dernier jour a connu également le passage en revues de deux autres livrables, à savoir l’Atlas cartographique du capital forestier et le rapport final du déroulement de la mission », a déclaré le rapporteur, Maurice Matanda Kafunda.
Signalons que cette étude a été menée sous la coordination conjointe de deux secrétaires généraux, respectivement celui à l’Aménagement du Territoire, Dieudonné Menzu Ngolo et celui à l’Environnement et Développement durable, Benjamin Toirambe Bamoninga. Elle a été réalisée principalement par l’entreprise Forêt Ressources Management ingénierie (FRMi), avec le concours technique de plusieurs parties prenantes composées notamment des institutions étatiques nationales, du secteur privé, de la société civile, des partenaires techniques et financiers, des institutions de recherche, etc.
L’élaboration de cette étude a été rendue possible grâce au financement de l’Initiative des forêts d’Afrique Centrale (CAFI), à travers le Fonds National REDD (FONAREDD) et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD).
Albert MUANDA