Kinshasa : Les doctorants et post-doctorants d’Afrique centrale dotés des capacités sur les techniques de rédaction des articles scientifiques

Après quatre jours de formation intense, les doctorants et post-doctorants de pays d’Afrique centrale disposent désormais des outils nécessaires devant les aider dans la rédaction des articles scientifiques et leurs publications dans les grandes revues scientifiques de renommée internationale. L’atelier organisé à Kinshasa par le Centre International pour la recherche forestière (CIFOR-ICRAF) et le Réseau de Recherche Forestière en Afrique central (R2FAC) a été clôturé le vendredi 31 mai, à la grande satisfaction des apprenants et de leurs formateurs.

« Nous avons besoin que l’Afrique centrale publie davantage pour que les décisions qui sont prises sur les écosystèmes forestiers soient éclairées », a informé Dr Abdon Awono, chercheur au sein de CIFOR-ICRAF. « Nous allons continuer à suivre les 16 personnes qui sont formées pour que les articles qu’ils ont commencé à développer puissent effectivement être publiés ».

Cette formation conduite par le Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement (CIRAD) dans le cadre du programme Recherche Appliquée en Ecologie et en Science Sociale en appui à la gestion durable des écosystèmes forestiers d’Afrique centrale (RESSAC) a permis non seulement aux apprenants d’acquérir les techniques de rédaction d’un article scientifiques mais aussi et surtout les exigences des revues scientifiques dans 

lesquelles leurs articles devront être publiés.

« Ils se sont montrés constructifs et motivés. Ils sont compétents et on est là pour les aider à avancer dans leur carrière scientifique. Ils ont acquis des compétences et de qualités. En gros, on est satisfait du déroulement de la formation. C’était à la fois théorique et pratique », s’est félicité Guillaume Lescuyer, formateur et chercheur au CIRAD et au CIFOR.

Quoi de plus normal que les bénéficiaires de la formation aient trouvé des mots justes pour remercier le CIFOR-ICRAF pour cette initiative.  « Nous avons appris des techniques pour rendre une publication scientifique assez intéressante et vers quels journaux se diriger pour la publier », s’est réjoui Albert Bayibeki Ngano, enseignant à l’Université catholique d’Afrique centrale au Cameroun. 

Notons par ailleurs que le projet Recherche Appliquée en Ecologie et en Science Sociale en appui à la gestion durable des écosystèmes forestiers d’Afrique centrale (RESSAC) bénéficie du financement de l’Union européenne.

Serge NGALAMULUME

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