Forêt : Une réunion technique pour préparer la mise en œuvre du projet IKI en RDC

Les parties prenantes au Projet « Sécuriser les réserves cruciales de biodiversité, de carbone et d’eau dans les tourbières du bassin du Congo grâce à une prise de décision éclairée et une bonne gouvernance », se sont retrouvées à Kinshasa pour avoir une meilleure compréhension de ce projet et de sa contribution dans la mise en place d’un environnement favorable à la gestion durable des tourbières de la RDC. Cette réunion technique a été organisée ce jeudi 30 mai.

« La question des tourbières prend énormément de l’importance dans les débats internationaux.  Le projet qui nous réunit aujourd’hui est gracieusement financé par le gouvernement de la République d’Allemagne pour contribuer à mettre les jalons de la gestion durable des tourbières du bassin du Congo », a renseigné Georges Neba Akwa, coordonnateur des programmes du PNUE dans le bassin du Congo.

Ce projet lancé, il y a deux ans, a été monté en 2020, durant la période de la crise de COVID. A cause de multiples difficultés liées notamment aux restrictions sanitaires, le projet n’a pas pu évoluer. A ce stade, les structures identifiées pour la mise en œuvre du projet s’activent pour commencer les premières activités.

« Les immenses zones des forêts tropicales humides intactes, des forêts marécageuses, des plaines des prairies flottantes, des lacs saisonniers et les rivières constituent un des paysages des zones humides d’Afrique le plus diversifié. Nous comprenons donc l’importance de privilégier les solutions basées sur la nature afin de maintenir la contribution de notre pays à l’atténuation du climat à travers ses tourbes », a précisé le secrétaire général à l’Environnement et Développement durable, Benjamin Toirambe.

Ce projet coordonné par le PNUE (Programme des nations unies pour l’Environnement) s’inscrit dans le cadre de l’Initiative internationale pour le climat (IKI). Il couvre le paysage Lac Telé – Lac Tumba dans la cuvette centrale. En effet, pour sa bonne marche, l’Unité de coordination de tourbière (UGT) a suggéré que ce projet considère la dynamique nationale déjà active autour de la thématique tourbière.

« Il faut que les interventions du projet soient arrimées à la vision nationale décidée par le pays pour protéger les tourbières, les peuples et la nature. L’objectif de cette réunion était de voir quels sont les axes d’intervention de ce projet et quelles sont les composantes de la feuille de route nationale des tourbières afin d’identifier les synergies entre les deux », a indiqué le coordonnateur de l’UGC, Jean-Jacques Bambuta.

La feuille de route de ce projet prévoit l’organisation des consultations au niveau provincial et local. Les résultats de ces consultations devront être capitalisés dans la Stratégie nationale des tourbières. Dans cet exercice, l’UGT entend jouer un rôle important dans l’implémentation de ce projet.

« Notre rôle est de veiller à ce que ce projet ne sorte pas du cadre national. Nous sommes là pour surveiller ses interventions. Un autre rôle c’est de voir que les questions liées à l’inclusion sont prises en compte », a renchéri Monsieur Bambuta.

Notons qu’au regard du retard enregistré dans la mise en œuvre de ce projet, un Mémorandum d’entente entre les agences locales d’exécution, le PNUE et les bailleurs pourraient donc être envisagé pour en attendre le délai. En République Démocratique du Congo, Ce projet est placé sous l’égide institutionnelle du ministère de l’Environnement et du Développement Durable (MEDD), les activités sont déployées sur le terrain avec l’appui de la FAO et du WWF, la participation des institutions de recherche, des universités, de la société civile et du secteur privé.

Alfredo Prince NTUMBA

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