La coordination du service de la protection civile a révélé dans son rapport que depuis le mois d’avril à aujourd’hui, plus de quinze (15) cas des morts ont été enregistrés dans les différents naufrages survenus sur le lac Albert à la frontière entre la République démocratique du Congo et la République de l’Ouganda dans la province de l’Ituri. Cette coordination a enregistré une perte d’une moyenne de plus de cinq (5) tonnes des marchandises importées de l’Ouganda renversés dans les eaux, ainsi que plus de cent (100) maisons réduites en terre par les inondations de ces eaux. Ce rapport a été rendu public ce samedi 18 Mai.
« Le vent violent qui souffle ces jours-ci sur les eaux du lac Albert à plus ou moins soixante (60) kilomètres de la ville de Bunia en province de l’Ituri, occasionne de plus en plus les cas de naufrage des pirogues motorisées. Ce vent violent est au-delà de 10 à 15 kilomètres par heure et cause plusieurs dégâts. Il y a eu aussi une quantité importante de poissons renversée dans les eaux », a alerté le responsable de la coordination du service de la protection civile, Robert Njalonga.
Cette catastrophe a poussé plusieurs ménages environnants à se déplacer vers les milieux sécurisés. Cette situation effraie la plupart des pêcheurs qui deviennent réticents pour faire leur travail dans ces eaux.
« Les pirogues naufragées sont celles des pêcheurs, des voyageurs ou soit de transporteurs qui œuvrent sur ce lac. Certains de ces pêcheurs ont réduit leurs activités, d’autres par contre ont carrément décidé de suspendre. Cette situation est susceptible d’ occasionner la réduction sensible des activités sur le lac. Une autre situation qui serait à la base dans les prochains de la rareté des poissons sur les marchés », s’est lamenté Robert Njalonga.
Le mercredi 15 mai 2024 plusieurs personnes avaient péri noyées et plus de cinq tonnes de marchandises avaient été englouties par les eaux, suite au naufrage d’une embarcation sur le Lac Albert. Le service de la Protection civile en Ituri a attribué cet incident aux vents violents qui soufflent sur le lac depuis avril dernier.
Albert MUANDA