Conservation : Des agents et cadres de l’OCC initiés au droit de l’environnement et la lutte contre la criminalité faunique en RDC

Une cinquantaine d’agents et cadres de l’OCC (Office congolais de Contrôle) bénéfice d’une formation sur l’initiation au droit de l’environnement et la lutte contre la criminalité faunique en République démocratique du Congo. Lancée par JURISTRALE et le CRIDE/UPN, ce mardi 14 mai, cette formation pette première session a pour objectif de permettre aux cadres et agents de l’OCC d’avoir des notions de droit de l’environnement, d’une part, et de renforcer leurs capacités en matière de lutte contre la criminalité faunique en vue d’améliorer l’efficacité des poursuites. 

Au cours de cette session, Les apprenants ont bénéficié des enseignements portant notamment sur les modules tels que, l’initiation au droit de l’environnement, la criminalité faunique, les réponses à la criminalité faunique, celles-ci se situant à trois niveaux, à savoir : légal, opérationnel et judiciaire, et les questions connexes, dont principalement la criminalité organisée et le respect des droits de l’homme dans la lutte contre la criminalité faunique.

Selon Cléo Mashini Mwatha, CEo de JURISTRALE et directeur du CRIDE, ces différents modules vont être introduits dans le cursus de formation de différentes agences afin que tous agents dont les services ont une incidence directe ou indirecte sur la gestion de la biodiversité aient les notions de bases et se dotent des meilleures capacités afin de s’attaquer efficacement contre la criminalité faunique qui prend des proportions de plus en plus inquiétantes  dans le pays.

Cette formation s’inscrit dans le cadre du projet « Renforcement des capacités pour une meilleure prise en charge des affaires sur les infractions en matière des espèces sauvages » (ReCAMES), financé par l’USAID. Le projet ReCAMES a été conçu sur la base de l’urgence ressentie de répondre avec plus d’engagement et d’efficacité au problème d’insuffisance des capacités en matière de lutte contre la criminalité liée aux espèces sauvages.

« L’objectif global dudit projet est de développer des approches plus durables et institutionnalisées pour renforcer les capacités institutionnelles de lutte contre le trafic d’espèces sauvages et de poursuites contre la criminalité liée aux espèces sauvages », a-til précisé.

S’exprimant à l’issue des travaux, Basile Masua, directeur à l’OCC et chef du département environnement, a salué l’initiative de JURISTRALE et du CRIDE/UPN visant à renforcer les capacités de l’OCC en matière de lutte contre la criminalité faunique. Il a apprécié l’approche et la qualité des enseignements et promis d’en faire rapport à sa hiérarchie, afin que d’autres cadres et agents, notamment ceux qui travaillent aux frontières, puissent en bénéficier.

Notons que la criminalité faunique est un fléau qui menace non seulement la survie des espèces, mais aussi la santé, l’économie et la sécurité tant nationale qu’internationale. À en croire le Professeur Cléo MASHINI MWATHA, qui a cité une étude Statista (1970-2016), durant les 50 dernières années, l’humanité a perdu près de 68% de sa faune sauvage.

La Rédaction

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